Michel Drucker nu devant les infirmières : ce qu’il redoutait qu’elles fassent quand elles étaient chez elles

Michel Drucker revient de loin. Hospitalisé pour des problèmes cardiaques en septembre 2020, l’animateur n’a pu retrouver son plateau de Vivement dimanche qu’en mars dernier. Il a décidé de relater ce combat pour la vie dans un ouvrage qui sort ce jeudi 29 avril en librairie. Dans Ça ira mieux demain, il révèle notamment la violence de sa perte d’intimité.

Michel Drucker

Le 28 mars dernier signait le grand retour de Michel Drucker sur un plateau de télévision. Le célèbre animateur de France 2 retrouvait enfin, après de longs mois d’absence, le studio Gabriel pour l’enregistrement de son émission Vivement dimanche. Un retour riche en émotions pour celui qui avoue s’être cru mourir. Bien conscient de la gravité de son cas et du danger de l’intervention chirurgicale, Michel Drucker a légitimement craint pour sa vie. « Si ça se passe mal, si j’ai des séquelles, qu’on me débranche« , avait-il demandé à ses médecins avant d’entrer au bloc pour son triple pontage coronarien.

Fort heureusement, le combatif journaliste est parvenu à surmonter cette épreuve, notamment grâce à son exceptionnelle forme physique pour son âge. « Si je n’avais pas eu ce passé de sportif et cette hygiène de vie, ils ne m’auraient pas opéré, et je serais resté sur la table d’opération parce que ce que j’avais était gravissime », révélait-il à Laurent Delahousse il y a quelques semaines. Dans son ouvrage Ça ira mieux demain en librairie ce jeudi 29 avril, l’animateur rend hommage à l’hôpital public et au personnel soignant. Mais il revient aussi sur des détails de son hospitalisation.

« J’ai perdu mon intimité »

Michel Drucker avait choisi de prendre un pseudo lors de son admission à l’hôpital pour préserver son anonymat et son intimité, celui de Fiacre Diocard. Fiacre car il fut admis un 30 août, jour de la St Fiacre et Diocard pour le verlan de cardio. Le Parisien a publié quelques extraits de l’ouvrage de l’animateur ce jeudi 29 avril, où l’on apprend comment l’homme de 78 ans s’est senti diminué notamment dans son rapport au corps et à son intimité. « La grôôôsse ou la p’tite commission, Monsieur Diocard ? », est une phrase extraite de son livre et qui témoigne de cette situation où l’on ne contrôle plus rien et où l’on se sent impuissant.

« J’ai perdu mon intimité, écrit-il. Ici, je suis devenu cette chiffe qu’on habille ou déshabille, qu’on lave, qu’on frictionne, qu’on fait uriner avant de l’asseoir sur le pot comme un enfant de soixante-dix ans sonnés ». Cette perte d’autonomie et d’impossibilité d’agir sur son corps ont même fait craindre à l’animateur que les infirmières ne commentent ses « parties intimes », une fois chez elles.

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