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Máxima des Pays-Bas touchante sur le suicide de sa soeur : « Nous avons essayé de l’aider »
À l’occasion de ses 50 ans, la reine Maxima des Pays-Bas a accordé une longue interview à la télévision. L’épouse du roi Willem-Alexander y a abordé des sujets intimes, notamment le suicide de sa petite soeur, Inés Zorreguieta, survenu en 2018.
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Maxima des Pays-Bas
La reine Maxima des Pays-Bas s’est livrée comme rarement. Ce lundi 17 mai, l’épouse du roi Willem-Alexander a fêté son cinquantième anniversaire. Pour l’occasion, elle a voulu marquer le coup en accordant une longue interview à la télévision, au cours de laquelle elle a accepté de revenir sur des sujets très personnels, tels que sa relation au mariage, mais aussi la mort tragique de sa petite soeur. Pour rappel, Inès Zorreguieta s’est suicidée dans son appartement de Buenos Aires (Argentine), en 2018, à l’âge de 33 ans. Comme l’a rappelé le site Histoires Royales, la marraine de la princesse Ariane souffrait de dépression, d’anorexie et de paranoïa. Ses proches ont plusieurs fois tenté de lui venir en aide, en vain. « Elle n’allait pas bien pendant les huit, neuf ans avant sa mort. Il y avait un peu de tabou et nous n’en avons pas parlé. Nous ne savions pas quel était le diagnostic et comment nous pourrions être aidés pour mieux la soutenir (…) Nous avons parfois essayé de l’aider de notre mieux« , a indiqué la reine Maxima des Pays-Bas, qui a dû faire le deuil de sa soeur.
Alors qu’Inés Zorreguieta a été « internée à plusieurs reprises », la reine Maxima des Pays-Bas a profité de cet entretien à la télévision pour insister sur la prévention à faire au sujet de la santé mentale : « Je ne sais pas si c’est toujours la meilleure chose à faire ou non, mais il reste encore beaucoup à faire en matière de santé mentale« , a estimé la reine Maxima des Pays-Bas. Elle a fait savoir qu’il fallait rester vigilant « aux alertes précoces pour pouvoir aider très rapidement ». Selon elle, sa benjamine a été prise en charge trop tard : « Ma sœur aurait dû être aidée plus rapidement. Peut-être par nous-mêmes, en tendant notre propre main. Mais nous avons fait de notre mieux, nous ne savions pas faire plus à l’époque », a-t-elle affirmé auprès de nos confrères. « Ce que j’ai appris de cette expérience, c’est que les autres ne devraient pas la traverser.«
Un sentiment de « peur » et de « honte »
La mère d’Alexia des Pays-Bas s’est également expliquée sur le mélange de sentiments ressenti après le suicide de sa soeur, qui était l’atout artistique de cette fratrie de quatre enfants : « Vous savez, lorsqu’un membre de votre famille se suicide, il n’y a pas uniquement du chagrin et de la frustration de penser que vous auriez pu faire autre chose, mais beaucoup de chose qui vont avec : la peur, la honte, il y a toutes sortes de choses« , a-t-elle affirmé, estimant que faire le deuil d’un suicide était sans doute plus compliqué à ses yeux « qu’une mort normale. » Avec le recul, la reine Maxima des Pays-Bas s’est demandée si elle n’aurait pas pu « faire plus » pour éviter à sa soeur de commettre ce geste désespéré : « Je ne me blâme pas, ni ma famille. Mais c’est comme si nous aurions pu faire plus. Je ne sais pas où elle est maintenant, je pense à elle avec un très grand sourire. Et j’aime vraiment ça. » Un témoignage émouvant, et sans aucun doute nécessaire.
Crédits photos : Royalportraits Europe/Bernard Rubsamen / Bestimage
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