Accueil » Célébrités »
Martin Lamotte concernant le sexisme dans le cinéma : « Il y a des trucs qu’on ne supporte pas »
Martin Lamotte a beaucoup de choses à dire sur le sexisme dans le cinéma et le théâtre… Le comédien de 73 ans s’est confié à Evelyne Thomas dans son émission diffusée sur Non Stop People.
Martin Lamotte
Martin Lamotte connaît bien le septième art. Au début des années 1980, l’acteur s’était associé à une nouvelle troupe, celle du Splendid. Aux côtés de Christian Clavier, Michel Blanc ou encore Thierry Lhermitte, il enchaîne alors les succès au cinéma. On peut donc dire qu’il a tout vu de ce milieu. Martin Lamotte était l’invité d’Evelyne Thomas dans son émission diffusée sur Non Stop People, l’occasion pour lui de parler d’un sujet sensible : le sexisme dans le monde du cinéma et du théâtre.
« J’ai un grand respect pour les acteurs, mais surtout pour les actrices, commence-t-il avant d’ajouter. C’est un métier difficile. Il y a des trucs qu’on ne supporte pas et on ne se rend pas compte qu’il faut qu’elles soient – surtout dans ce métier-là – toujours présentables, belles… Alors qu’il y a des mecs qui arrivent, on ne sait même pas s’ils se sont lavés.«
« On va s’en occuper »
Celui que l’on peut retrouver dans Nos chers voisins en a profité pour parler des dérives qui existent depuis longtemps dans le milieu. Pour lui il s’agit de « comportements masculins », qui sont le fait des dirigeants du cinéma, des méfaits connus de tous. « Bien sûr que je l’ai vu. Je l’ai vu aussi chez certains directeurs de théâtre. Tout le monde savait à peu près« , affirme-t-il.
Le comédien âgé de 73 ans apporte quand même une petite précision : « À l’époque, on ignorait complètement tout ça. On savait qu’untel ou unetelle avait été à une audition et que ça avait été bizarre… Mais qu’est-ce que vous vouliez qu’on fasse à ce moment-là ?« . Mais pour lui pas de doute à avoir sur le fait que la parole doit se libérer : « On va s’en occuper, mais il ne faut pas les tuer tout de suite, faut les faire souffrir un peu. Il faut en parler », conclut-il sévèrement.
Source: Lire L’Article Complet