Martin Blachier trop critiqué, le célèbre médecin prend une décision radicale

Depuis le début de la crise sanitaire, l’épidémiologiste Martin Blachier est sur tous les plateaux télé. Une présence qui a bien souvent créé la polémique.

Martin Blachier

Que ça soit dans la presse ou sur les médias, Martin Blachier est partout. RMC, Le Parisien, CNews, BMF-TV, RT France ou encore C8 dans Touche pas à mon poste, vous n’avez pas pu le rater. En un an, ce médecin de 36 ans s’est imposé comme référence scientifique au sujet du Covid-19. Selon Le Monde, il est intervenu à pas moins de 476 reprises, tous médias confondus, pour donner son avis sur les décisions gouvernementales.

Et son avis n’est pas toujours le bienvenu si l’on en croit les retombées médiatiques. Le moins que l’on puisse dire, c’est que depuis sa première apparition dans les pages des Echos, Martin Blachier ne s’est pas fait que des amis au sein de ses collègues. « Le problème, comme pour beaucoup à la télévision, c’est le ton péremptoire avec lequel il donne des informations, ce qui est risqué face à une maladie nouvelle et, forcément, il se trompe souvent. C’est d’autant plus problématique qu’il n’a pas l’expérience du terrain« , a expliqué Olivier Joannes-Boyau, professeur d’anesthésie-réanimation au CHU de Bordeaux au Monde.

Bras de fer avec ses confrères

« Passer du temps à parler de lui serait une perte de temps. Chacun peut se faire l’idée qu’il veut de mon niveau et de mes productions sans l’aide de Martin Blachier « , estimait de son côté l’épidémiologiste Dominique Costaglia. « On ne comprend pas ce qu’il fait sur les plateaux, il s’est planté tout le temps sur toute la ligne« , a également commenté Yonathan Freund, médecin-urgentiste à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Face à la multiplications des critiques, l’épidémiologiste a donc pris la décision de quitter les réseaux sociaux.

Lors de l’Heure des pros, animé par Pascal Praud, Martin Blachier s’était exprimé au sujet de sa consœur, Karine Lacombe. « Elle surfe en permanence sur les tendances. Au bout d’un moment, il y a un peu d’opportunisme. Je n’ai pas l’impression qu’elle ait eu particulièrement de pertinence dans ses prises de parole donc ça suffit quoi « . Ce à quoi la chef de service des maladies infectieuses à l’hôpital Saint-Antoine de Paris n’avait pas hésité à rétorquer auprès de l’Express. « Je ne m’exprime pas sur des confrères. Je n’accuse jamais personne, j’essaie de m’en tenir aux faits, et de donner une opinion appuyée sur des arguments scientifiques. Je vais donc, si vous me le permettez, continuer sur cette lignée », a-t-elle affirmé, fermement. Concernant son confrère très souvent décrié, elle y est allée de son petit tacle : « On peut en revanche s’interroger sur ses motivations profondes« . Ambiance ambiance !

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