Marlène Schiappa recadrée par Emmanuel Macron en plein conseil des ministres

En plein conseil des ministres du mercredi 22 avril 2021, Emmanuel Macron a recadré Marlène Schiappa et son projet sur la laïcité.

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  • Emmanuel Macron

Mercredi 22 avril 2021, le conseil des ministres a été… houleux. Entre Emmanuel Marcron et Marlène Schiappa, le ton est très vite monté. Bien décidée à mettre en place des « états généraux de la laïcité », la ministre déléguée chargée de la Citoyenneté aurait omis d’évoquer son projet avec le président de la République. Visiblement remonté contre sa collaboratrice, le chef de l’Etat ne se serait pas gêné pour la recadrer. « On n’a pas besoin de colloque, de forum ou de je ne sais quoi. Si c’est pour regarder le film de Caroline Fourest sur Tariq Ramadan, on l’a déjà vu, on a bien compris », l’aurait-il sèchement recadrée. Selon BFM TV, il aurait conclu l’échange par un cinglant : « Les Français s’en fichent et moi aussi ».

Pour rappel, les « états généraux de la laïcité » visent à proposer des colloques d’associations, d’universitaires et autres personnalités afin de tenter d’intéresser les jeunes à la question de la laïcité et à les inviter à en débattre. La femme politique, également mère de famille, a essayé de se justifier auprès de nos confrères : « Le Président a toujours été clair sur le fait que sa priorité est l’application de la loi que la majorité a votée et la formation de tous à la laïcité ». Avant de poursuivre : « Je m’y emploie et je recevrai mardi les conclusions d’un rapport sur ce sujet précis. Je suis la feuille de route que le président de la République et le Premier ministre m’ont donnée ».

Marlène Schiappa et les « Quartiers sans relous »

Marlène Schiappa ne manque pas d’idées et de propositions pour améliorer le quotidien des Français. Au début du mois d’avril, la ministre a fait parler d’elle en dévoilant son projet de « Quartiers sans relous ». Une initiative visant à contrer le harcèlement de rue dont les femmes sont encore trop souvent victimes. Pour cela, elle a évoqué la mise en place d’un « baromètre du harcèlement de rue ». « Comme il y a moins de monde dans les rues en ce moment, ce harcèlement peut être plus menaçant encore, les femmes se retrouvent plus isolées et c’est là où cela devient le plus dangereux », a-t-elle détaillé dans les pages du journal 20 Minutes.

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