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Marlène Schiappa : cette rencontre avec un ex Premier ministre qui pourrait agacer l’Élysée
Après avoir fait la une de Playboy début avril, Marlène Schiappa préparerait un nouveau coup médiatique pour ce mercredi 19 avril. Selon Le Parisien, la secrétaire d’État en charge de l’Économie sociale et solidaire serait à New York et prévoirait de s’exprimer dans une grande matinale américaine. Dans l’avion pour la Big Apple, la ministre aurait croisé un ancien du gouvernement, loin d’être en bons termes avec l’exécutif.
Quel tour Marlène Schiappa peut-elle bien encore avoir dans son chapeau ? Quelques jours après avoir fait la Une du magazine érotique Playboy, la secrétaire d’État en charge de l’Économie sociale et solidaire se serait envolée pour les États-Unis pour un nouveau coup médiatique. Selon les informations du Parisien, l’ex-ministre de l’Égalité femmes-hommes aurait l’intention de s’exprimer dans une matinale américaine ce mercredi 19 avril. Et dans l’avion pour New York – officiellement pour conduire une délégation de figures de l’économie sociale et solidaire pour le vote d’une résolution à l’ONU – la compagne de Matthias Savignac aurait croisé la route… d’Édouard Philippe !
L’ancien Premier ministre lui aurait ainsi proposé de participer à une rencontre avec des entrepreneurs au consulat général de France de la Big Apple. Désirant manifestement occuper le devant de la scène, celle qui est aussi conseillère régionale d’Île-de-France a volontiers accepté l’invitation de son ex-chef de gouvernement. Une décision qui risque de ne pas enchanter l’Élysée, avec qui l’actuel maire du Havre est loin d’être en bons termes depuis son départ de Matignon.
>> PHOTOS – Julie Gayet, Sophie Marceau, Marlène Schiappa : retour sur leur engagement pour les droits des femmes
Marlène Schiappa à nouveau dans la tourmente
Sur quelle chaîne américaine Marlène Schiappa a-t-elle bien pu être invitée ? L’information a été classée “confidentielle” par son cabinet, mais à en croire Le Parisien, sa présence en Une de Playboy sera évoquée dans l’émission. Fière de cette couverture controversée, la successeur d’Olivia Grégoire n’a pourtant pas reçu que des retours positifs à ce sujet. La Première ministre Élisabeth Borne l’aurait notamment appelée pour lui expliquer qu’elle trouvait “inapproprié” ce choix de communication. “Je ne comprends pas du tout ce qu’elle fait, vraiment pas”, fustige aussi un ministre dans le quotidien, suivi par un député de la majorité : “Il y a deux types de ministres, ceux qui ne font rien et ceux qui n’en font qu’à leur tête, ce qu’est Schiappa.”
Malheureusement pour la secrétaire d’État proche de la Première dame, un autre dossier d’importance a pris le pas sur son apparition dans Playboy : l’affaire du fonds Marianne. Il s’agit du fonds de 2,5 millions d’euros ouvert à la suite de l’assassinat de l’enseignant Samuel Paty en octobre 2020 à l’initiative de Marlène Schiappa, alors ministre chargée de la Citoyenneté. Celui-ci était censé subventionner des associations alimentant du “contre-discours”, soit des argumentaires destinés à combattre les messages radicaux sur les réseaux sociaux. Problème : parmi les 17 associations ciblées pour bénéficier de cette aide, deux sont aujourd’hui au cœur du scandale soit pour des soupçons d’enrichissement personnel, soit d’action partisane en faveur de la majorité, selon les investigations menées par Marianne, France 2 ou Mediapart.
Crédits photos : Lionel Urman / Panoramic / Bestimage
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PHOTOS – Julie Gayet, Sophie Marceau, Marlène Schiappa, retour sur leur engagement pour les droits des femmes
Difficile de faire plus féministe que Julie Gayet. Lors de la journée des droits de la femme, l’actrice a déploré que les femmes soient souvent positionnées les unes contre les autres, indépendamment de leur volonté . « On a vu ces dernières années avec le mouvement #MeToo une libération de la parole (…) Un mouvement est né et c’est dommage d’essayer d’opposer les femmes, on a toujours envie de les opposer, on a toujours envie qu’elles se crêpent le chignon, et moi je me sens féministe« , a-t-elle expliqué.
Depuis qu’elle a rejoint le gouvernement d’Emmanuel Macron, Marlène Schiappa lutte contre les discriminations et affiche un féminisme engagé. Mère de deux enfants, la femme politique de 39 ans s’est laissée aller à quelques confidences sur ses filles, âgées de 10 ans et 14 ans, notamment le fait qu’elles soient « déjà très féministes, antiracistes et engagées ». Décidée à leur transmettre de belles valeurs, l’épouse de Cédric Bruguière peut être fière d’elles.
« La honte ! », s’était exclamée Adèle Haenel lors du sacre de Roman Polanski dans la catégorie du meilleur réalisateur pour son film « J’accuse » en 2020. Que ce soit pour la nomination de Gérald Darmin nommé au ministère de l’Intérieur ou bien lors du scandale #metoo, l’actrice a toujours affiché fièrement son engagement. Dans un entretien accordé à Madame Figaro en 2016, Adèle Haenel ne peut concevoir le féminisme comme un accessoire. « Je n’ai pas de ‘côté féministe’, assure-t-elle. Je suis féministe simplement parce que j’ai envie d’exister. »
« Je suis féministe. Je défends les femmes », déclarait Sophie Marceau sur le plateau de BFM TV, le 13 septembre 2016. Régulièrement, l’actrice apporte son soutien pour le droit au choix des femmes, comme celui de ne pas avoir d’enfants. Et lorsque la liberté conditionnelle de Jacqueline Sauvage -condamnée à 10 ans de prison pour avoir tué son mari violent- a été refusée par le tribunal d’application des peines de Melun, Sophie Marceau s’est indignée sur Twitter. « Encore une fois, le sort des femmes est non reconnu par la justice ».
« Moi qui adore la comédie et qui aimerait en faire beaucoup plus je dois dire que je suis affligée par les rôles écrits pour les femmes (..). soit je suis nymphomane, soit je suis mal baisée, soit j’ai mes règles, soit je ne les ai pas. Tout est raconté en dessous de la ceinture. Ça n’est pas intéressant. Moi je rêve qu’on m’autorise à faire rire comme un homme. Faire rire avec autre chose qu’avec des nichons et une chatte. », déclarait-elle dans les colonnes des Inrockuptiles.
« Balance ton quoi ! » Avec ce titre, Angele est devenue l’icône féministe la plus populaire. Dès lors, la chanteuse Belge n’hésite pas à mettre à profit sa notoriété pour défendre cette cause. Dans un entretien publié dans les colonnes de Madame Figaro, l’artiste se disait très fière d’avoir sensibilisé des jeunes générations sur le fléau du sexisme : « Des filles et des garçons me disent : « On l’écoute tous à l’école ». » Pour autant, « le combat n’est pas fini ».
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