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Marlène Jobert, retraitée du cinéma : "J’avais l’impression d’avoir fait le tour"
Depuis de longues décennies, Marlène Jobert a décidé de quitter le cinéma. Une décision qu’elle ne regrette pas, comme elle l’explique au Parisien.
"J’ai besoin de calme et de paix". Depuis de longues années, Marlène Jobert a fait le choix de privilégier sa famille à sa carrière. Sa dernière apparition sur les grands écrans remonte à 1989, lorsqu’elle incarnait le rôle de Marie Dornec dans le film Les cigognes n’en font qu’à leur tête de Didier Kaminka. Et depuis, plus rien hormis quelques apparitions dans des téléfilms. "La page est tournée depuis bien longtemps, depuis l’année de naissance de mes filles donc j’ai voulu m’occuper à l’époque", explique-t-elle dans les colonnes du Parisien. Maman d’Eva et de Joy Green, des jumelles nées en 1980, Marlène Jobert ne regrette pas son choix. "On ne me proposait plus de choses suffisamment excitantes, j’avais l’impression d’avoir fait le tour de la question", raconte-t-elle auprès de nos confrères.
"De plus, un aspect du métier ne me convenait plus. J’en avais assez de dépendre de toute une chaîne, d’un maquillage pas réussi, une coiffure qui ne me plaisait pas, de la vision d’un chef opérateur avec laquelle je n’étais pas d’accord", énumère Marlène Jobert, qui a longtemps été l’un des actrices les plus en vogue du cinéma français. En choisissant de mettre fin à sa carrière, l’ancienne comédienne s’est épanouie. "Aujourd’hui, tout ce que je fais ne dépend que de moi. Parallèlement, je découvrais l’écriture qui me passionnait et dont le rythme me permettait de me concentrer à fond sur mon rôle de maman, se félicite celle qui a refusé de jouer dans Huit femmes. J’ai longuement hésité à refuser un rôle magnifique en 2019." Lequel ? Elle ne l’a pas révélé.
Marlène Jobert : "Le manque d’assurance est une maladie dont on ne guérit jamais"
En 2015, dans ses mémoires intitulées Les baisers du soleil, elle expliquait déjà la raison pour laquelle elle avait décidé de mettre un point final à sa carrière au cinéma pour s’occuper de ses deux filles. "Le manque d’assurance est une maladie dont on ne guérit jamais. Le fait d’avoir arrêté mes études m’a beaucoup complexée. J’ai toujours été consciente de mes lacunes et j’ai très tôt appris à me taire, en faisant allusion par des sourires", écrivait celle qui s’est reconvertie avec beaucoup de succès dans l’écriture. Des décennies après sa prise de décision, elle ne regrettait absolument rien : "Se voir vieillir à l’écran et se sentir de moins en moins désirée doit être terrible. J’ai échappé à tout ça".
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