Marie-Sophie Lacarrau : sait-on enfin pourquoi France 2 l’a privée de son dernier JT ?

Marie-Sophie Lacarrau aurait agacé la direction de France 2 en demandant des indemnités selon un article du Parisien publié le 10 janvier 2021. Ce qui aurait accéléré son départ de l’antenne. La journaliste dément.

  • Marie-Sophie Lacarrau

L’annonce du départ de Jean-Pierre Pernaut du JT de 13 Heures de TF1 au mois de septembre 2020 a provoqué un véritable raz-de-marée dans le milieu du PAF. Après trente-trois ans de bons et loyaux services, l’un des animateurs préférés des Français a donc décidé de se reposer et depuis le 4 janvier 2021, c’est la journaliste Marie-Sophie Lacarrau qui le remplace. La jeune femme, bien connue des téléspectateurs du service public est une habituée de l’information puisqu’elle présentait le JT de 13 Heures de France 2. Et c’est 17 septembre 2020 que son public l’a vue pour la dernière fois sur France 2 : le lendemain, alors que c’était prévu, elle n’avait pas pu présenter son dernier JT avant de rejoindre TF1 et ainsi faire ses adieux à ses fans fidèles. Une décision qu’elle n’avait pas comprise, comme elle l’avait confié au Journal du dimanche en novembre : « Je suis partie vite et je le regrette. Ça a été un peu violent et surprenant. Ça m’a peinée de ne pas dire au revoir plus proprement ».

Marie-Sophie Lacarrau a-t-elle demandé 160.000 euros d’indemnités ?

Le 10 janvier 2021, Le Parisien/Aujourd’hui en France apporte peut-être un élément de réponse à cette fin de mission un peu brutale. En effet, selon les informations de nos confrères, Marie-Sophie Lacarrau aurait souhaité « bénéficier du plan de départs volontaires mis en place jusqu’en 2022 » et ainsi prétendre à des indemnités pouvant aller jusqu’à la coquette somme de 160.000 euros. Une véritable fortune puisque la journaliste était une employée de France Télévisions depuis 20 ans. Cette demande, tout à fait légale, aurait, toujours selon Le Parisien irrité au plus haut dans les bureaux du groupe du service public. « En cas de transfert volontaire chez la concurrence frontale, c’est plutôt mal vu de passer par la case pactole, lui a fait savoir la direction », écrivent nos confrères qui précisent que Delphine Ernotte, patronne de France Télévisions, aurait « vu rouge » et aurait ainsi décidé de priver son animatrice d’adieux à l’antenne. Si le groupe n’a pas commenté cette infirmation, la journaliste, elle, dément : « C’est complètement faux. Le 17 septembre, quand je suis allée dans le bureau de la RH, c’était pour remettre ma lettre de démission. Et j’en suis ressortie avec ma lettre signée. Je n’ai demandé aucune indemnité ».

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