Marie-José Pérec victime de racisme au début de sa carrière : son témoignage choc !

Malgré les nombreuses médailles qu’elle a remportées tout au long de sa carrière, Marie-José Pérec n’a pas échappé au racisme. Dans un entretien accordé à La face Katché sur Yahoo le vendredi 23 avril 2021, elle est revenue sur cette douloureuse épreuve.

Restez informée

Elle a marqué l’athlétisme français des années 1990. Marie-José Pérec reste une des sportives les plus médaillées de l’Hexagone. Triple championne olympique (en 1992 aux Jeux de Barcelone sur 400 mètres et deux fois aux Jeux d’Atlanta en 1996 sur 400 mètres et 200 mètres), celle qui a également été sacrée championne du monde a marqué l’histoire du sport tricolore. Celle qui avait participé à l’émission Mask Singer en 2019 est devenue consultante depuis sa retraite et, régulièrement, elle commente l’actualité sportive. À 52 ans, celle qui est la maman de Nolan, 11 ans, ses fait toutefois rare dans les médias et ne parle d’elle qu’à de rares occasions. Marie-José Pérec a toutefois mis de côté sa timidité pour l’émission de Manu Katché, La face Katché, diffusée sur Yahoo le vendredi 23 avril 2021. La quinquagénaire a alors parlé d’un sujet d’actualité brûlant : le racisme. Et selon elle, ce problème était déjà bien présent en France, à l’époque même où sa notoriété était à son apogée.

« J’étais une Noire qui n’avait rien à faire là » : Marie-José Pérec victime de racisme

Marie-José Pérec, née en Guadeloupe, est arrivée en métropole à la fin de l’adolescence. Celle qui avait longtemps été surnommée « La Gazelle » n’a pas échappé au racisme. Elle s’est notamment souvenue d’une anecdote survenue dans un magasin, dans lequel elle avait été très mal accueillie : « Tu rentres dans une boutique, les gens te demandent : « Mais, qu’est-ce que tu veux ? » Ils tutoient. Tu ne t’adresses pas comme ça à tout le monde ». Un traitement inacceptable qui a fait que la championne ne comprenait pas vraiment quelle image elle renvoyait : « À cette période, j’ai eu le sentiment que j’avais perdu ma couleur. Au même moment, j’étais une Noire qui n’avait rien à faire là, avec une vendeuse ou un vendeur dans le magasin, et l’autre qui m’avait reconnue. Il voyait mon nom, mais plus ma couleur ». Une épreuve qu’elle a su transformer en une dynamique, comme elle l’a expliqué : « Pour moi, gagner, c’était nécessaire, et perdre, c’était la mort (…) Cela te donne plus de force ». Sa collection de médailles prouve qu’elle avait fait le bon choix.

Source: Lire L’Article Complet