Marc Lavoine « bouleversé » par l’hospitalisation de son fils : ses confidences

Le chanteur Marc Lavoine est un citoyen très engagé, notamment auprès des jeunes en situation d’hospitalisation. Il sait d’autant plus la difficulté que ces enfants traversent que son propre fils a vécu ce moment douloureux.

A propos de


  1. Marc Lavoine

Marc Lavoine est loin d’être simplement coach pour « The Voice » et chanteur. Dans son temps libre, l’interprète des « Yeux revolver » est également un citoyen très engagé. Parmi les luttes pour lesquelles il a choisi de donner de ton temps, il y a la vie difficile des enfants hospitalisés. Il s’est notamment engagé en 2016 pour le collectif Mon cartable connecté, qui permet aux enfants concernés par la vie hospitalière de diviser leur sac d’école en deux : une partie pour l’hôpital, l’autre pour les salles de classe. Et Marc Lavoine sait de quoi il parle lorsqu’il évoque les difficultés de ces enfants : l’un de ses fils a vécu cette terrible expérience, a-t-il confié au Figaro.

Il rejette « les mots sans actes »

Les enfants hospitalisés ont une résilience qui a forcé le respect de Marc Lavoine. « Ils ne se plaignent pas, ont une relation avec la vie en direct », a-t-il observé. Face à la maladie « leur cœur grandit » et « cela remet beaucoup de choses en place », estime-t-il. Comme le relatent nos confères du Figaro, lorsque son fils a été hospitalisé, Marc Lavoine « a été bouleversé par cette expérience mais aussi par la maturité de son fils et celle de tous les enfants malades ».

L’engagement, Marc Lavoine l’a appris de ses parents, militants communistes. « J’ai été élevé par le football, par le théâtre, par les cellules du PC, les réunions de résistants à la maison », se souvient-il. Porté par cette atmosphère atypique, il a décidé de s’en inspirer et de « continuer » sur le chemin de ceux qui l’ont élevé. Il a notamment rencontré l’équipe de journalistes autistes du Papotin. Parmi les membres de la rédaction, « certains jeunes venaient de cet hôpital près de chez moi », ce qui lui a permis de se retrouver « à la case départ », en Essonne. Il accompagnera le journal pendant plusieurs années, et se souvient « de beaucoup de grands moments, de fous rires ». Lui qui déplore que « les mots sans actes » soient « une suite de lettres qui forment un alphabet vide », se réjouit des « victoires » qui « sont beaucoup plus grandes quand elles se produisent avec des gens qui a priori étaient mal partis ».

Article écrit en collaboration avec 6Medias

Crédits photos : Sandrine Thesillat / Panoramic / Bestimage

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