Manuel Valls cinglant : Emmanuel Macron a les oreilles qui sifflent…

Manuel Valls ne retient pas ses coups contre l’approche choisie par LREM et le président Emmanuel Macron pour les élections régionales, dans une interview donnée à LCI ce vendredi 14 mai

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  1. Manuel Valls


  2. Emmanuel Macron


  3. Eric Dupond-Moretti

Il ne mâche pas ses mots, et poursuit ainsi son retour sur la scène française. L’ancien Premier ministre, Manuel Valls, était ce vendredi 14 mai l’invité politique de LCI, l’occasion pour lui d’égratiner Emmanuel Macron et la politique de sa majorité vis à vis des futures élections régionales, dont le premier tour se tiendra le dimanche 20 juin. « S’il y a un échec propre à Emmanuel Macron, c’est celui de ne pas avoir réussi à réconcilier les Français, ni d’avoir restauré la confiance dans la vie politique et démocratique« , a estimé Manuel Valls.

L’ex-locataire de Matignon juge que c’est l’attitude collective du parti présidentiel « En Marche! », qui est en cause : le mouvement « n’a pas su construire. (…) C’est un parti sans racines, qui n’a pas de présence, d’ancrage dans le pays« .

En PACA, la secrétaire d’Etat chargée des Personnes Handicapées, Sophie Cluzel, après plusieurs semaines de confusion, a annoncé jeudi 13 mai qu’elle retirait sa candidature, au profit de celle de Renaud Muselier, le président sortant de la région. Elle a indiqué ainsi qu’elle souhaitait « ne pas laisser le RN gagner ». Mais selon Manuel Valls, « ce qui se passe en PACA, comme dans les Hauts-de-France n’aide pas la majorité ni la vie démocratique« . Il va même plus loin, estimant que ces « épisodes successifs ont plutôt favorisé la candidature du RN. »

Inquiétude pour notre vie démocratique

L’ancien député d’Evry voit « un sujet d’inquiétude pour notre vie démocratique » derrière la difficulté de la majorité à construire une mobilisation derrière ses listes, en évoquant notamment les différents rebondissements dans les campagnes des Hauts-de-France et de PACA.

Le candidat malheureux à la mairie de Barcelone a également taclé la candidature d’Eric Dupont-Moretti, dans les Hauts-de-France, où le Garde des Sceaux affrontera dans les urnes Sébastien Chenu pour le RN, et le président sortant de droite, Xavier Bertrand.

« J’ai du mal à comprendre la candidature du Garde des Sceaux et l’objectif de la majorité, dans ce moment précis où le Garde des Sceaux doit être arcbouté sur la question de l’autorité, de la lutte contre l’insécurité et des réformes qu’il mène« , attaque Manuel Valls. « On a le sentiment que cette candidature a plutôt pour objectif d’affaiblir Xavier Bertrand que le Rassemblement national ».

Crédits photos : Jack Tribeca / Bestimage

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