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Maïwenn accusée d’agression par Edwy Plenel : la réalisatrice donne sa version des faits
Dans les colonnes du « JDD », ce dimanche 11 juin, la cinéaste Maïwenn a brisé le silence sur son agression du journaliste et cofondateur de Mediapart, Edwy Plenel.
Projeté en ouverture du 76e Festival de Cannes, le long métrage Jeanne du Barry a reçu un accueil mitigé. En cause ? L’apparition à l’écran de Johnny Depp, à peine sorti de son procès l’opposant à Amber Heard pour violences conjugales, mais aussi l’accusation d’agression de sa réalisatrice Maïwenn sur le journaliste d’investigation Edwy Plenel. “Une femme, précédemment assise, seule, à une autre table […] a surgi et dans un laps de temps très court a saisi ce dernier par les cheveux avec violence, lui renversant la tête en arrière et esquissant un crachat sur son visage”, peut-on lire dans la plainte, datée du 7 mars dernier. En mai dernier, l’actrice et réalisatrice de 47 ans avait reconnu publiquement sur le plateau de l’émission Quotidien (TMC) avoir agressé le cofondateur de Mediapart, mais avait alors refusé de s’expliquer. C’est désormais chose faite.
Ce dimanche 11 juin, l’ex-femme de Luc Besson a décidé de sortir du silence et de prendre la parole dans les colonnes du JDD pour “remettre un peu de contexte et d’humanité, et peut-être quelques points sur les i”. Auprès de nos confrères, elle a indiqué que cet acte était destiné à “répondre à l’agression [qu’elle a] subie il y a deux ans et qui [la] travaille depuis deux ans”, et d’ajouter : “Mon geste est bien peu par rapport à ce que j’ai subi.” Pour rappel, en 2018, son ancien époux Luc Besson a été accusé de viol par l’actrice Sand Van Roy, ce qu’il a toujours contesté. Cette même année, la rédaction de Mediapart a décidé de mener une enquête sur le sujet. C’est avec stupéfaction que Maïwenn a alors découvert la publication d’“un article avec des bouts de son audition” avec la police judiciaire réalisée en 2020.
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“J’ai ressenti un viol moral”
Exposée de la sorte, Maïwenn a indiqué au JDD avoir “ressenti un viol moral”. Et d’ajouter : “Il faut distinguer les mots et les choses. En quoi diffuser une audition sur ma vie intime permet d’éclairer le débat et servir l’intérêt général ? J’étais un simple témoin qui ne fréquentait plus le mis en cause depuis vingt ans. Je suis venue m’exprimer dans un cadre qu’on me garantissait totalement confidentiel.” Interrogée sur l’aspect moral de son geste envers Edwy Plenel, la réalisatrice de Polisse a répondu : “Si rien ne justifie que l’on s’en prenne à un journaliste, rien ne justifie que l’on viole l’intimité d’une femme, qu’on trompe sa confiance.”
Article écrit en collaboration avec 6Medias
Crédits photos : OLIVIER BORDE / BESTIMAGE
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PHOTOS – Maïwenn : qui sont les hommes qui ont marqué sa vie ?
Il est l’un des premiers à lui avoir fait confiance. En 1982, alors que Maïwenn n’a que six ans et est poussée fortement par sa mère pour devenir une star, Jean Becker, photographié ici au photocall de la soirée du 8 octobre 2022 lors de la 4ème édition du festival Cinéroman à Nice, lui offre son premier rôle important au cinéma.
Dans son film L’été meurtrier, Maïwenn y interprète Eliane, l’héroïne du long-métrage dans les scènes où elle apparaît enfant. Une des premières expériences qui lanceront la future cinéaste dans son art.
En 1992, alors qu’elle est âgée de 15 ans, Maïwenn et Luc Besson, que l’on voit ici le 17 février 2018, lors de l’avant-première du film « Eva » au 68ème festival du film de Berlin, tombent sous le charme l’un de l’autre, malgré leur différence d’âge de 17 ans.
Présente dans deux de ses longs-métrages, Léon et Le Cinquième Élément, le couple fonde très vite une famille dès 1993 avec la naissance de leur fille Shana, puis se marie de façon non-officielle un an plus tard. Mais en 1996, Luc Besson s’éprend de Milla Jovovich et se sépare finalement de Maïwenn.
Peu après sa rupture avec Luc Besson, Maïwenn enchaîne les petits boulots au sein du milieu du show-business, avant de se tourner vers la réalisation. Parmi ceux-ci elle a notamment été l’assistante du comédien et humoriste Smaïn, vu ici à l’avant-première du film Recto/Verso le 10 juin 1999.
Durant cette période, où elle doit également lutter pour faire face à une dépression nerveuse, elle a confié avoir également été assistante pour Jean-Paul Gaultier, photographié ici au photocall de la soirée des « Olivier Awards 2023 » à Londres, le 2 avril 2023.
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