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« Macron président de droite » : cette phrase qui énerve Olivier Véran
Selon Le Parisien, ce mercredi 10 février, Olivier Véran s’insurge face à ceux qui estiment que Emmanuel Macron fait fi de la détresse des plus démunis. Le ministre se mobilise dans l’ombre.
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Emmanuel Macron
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Olivier Véran
Qualifier Emmanuel Macron de « président de droite », un acte qui ulcère Olivier Véran. Gare à Philippe Besson, donc. Loin des conférences de presse ou encore des débats houleux dans l’Hémicycle, le coronavirus n’étant pas son seul combat, il n’oublie pas qu’il est aussi le ministre des Solidarités. « Peu le savent », révèle ainsi le journaliste David Doukhan dans le quotidien Le Parisien ce mercredi 10 février, « mais il se déplace régulièrement (…) à la rencontre des plus précaires. » C’est donc pour cette raison qu’il vole à la rescousse du président de la République face aux détracteurs qui affirmeraient que celui-ci se moque de la détresse des plus démunis.
« Les mesures contre la pauvreté sont toujours moins visibles que la pauvreté elle-même, démarre le ministre, mais cela ne veut pas dire que l’on ne fait rien ! », fait savoir le compagnon de Coralie Dubost lors d’un déplacement dans un centre de soins pour sans-abri à Gagny, en Seine-Saint-Denis. Et de souligner : « Quand dans le Ségur de la santé on augmente les salaires, ça concerne 85 % de femmes ! C’est la plus grosse réduction des écarts de revenus hommes-femmes de l’histoire de notre pays ! » Olivier Véran assure-t-il les arrières d’Emmanuel Macron ? Car, comme le note David Doukhan, « le bilan social du quinquennat imprime peu. » De quoi fragiliser les rêves d’un deuxième mandat de l’actuel chef de l’État.
« Ils sont dans le même bateau »
Et lorsqu’il s’agit de la crise sanitaire, le locataire de l’Élysée et le ministre sont tout aussi soudés. Face aux chiffres de contamination ainsi qu’aux variants britannique, sud-africain et brésilien, Olivier Véran et Emmanuel Macron font part d’une même espoir : un troisième confinement n’est pas nécessaire. « Le pari est lancé, les ministres se sont mis derrière le président et sont un peu obligés de le suivre parce qu’ils sont, pour le coup, dans le même bateau« , a décrypté le journaliste David Revault d’Allonnes dans L’info du vrai lundi 1er février 2021. Pari que soutient donc aussi Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement. Seule figure de la présidence à faire part de son désaccord ? Le Premier ministre Jean Castex. Celui-ci aurait plaidé pour un isolement, à l’image de scientifiques qui multiplient les appels alarmistes.
Crédits photos : Jacques Witt/Pool/Bestimage
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