« Les Français s’en fichent » : Marlène Schiappa sèchement recadrée par Emmanuel Macron

Marlène Schiappa s’est attirée les foudres du président de la République. En cause : ses Etats généraux de la laïcité, organisés sans l’aval du chef de l’Etat, à en croire les informations de BFMTV.

Emmanuel Macron

Marlène Schiappa

L’ambiance est tendue, au plus haut sommet de l’Etat. Il faut dire que gérer une telle crise, celle du coronavirus, n’incite pas à la quiétude. Alors parfois, au sein même du gouvernement, le ton monte. Entre Olivier Véran et Gérald Darmanin, ce ne serait pas la symbiose, mais pas que. Marlène Schiappa, de temps en temps, parvient à se prendre le bec avec certains de ses collègues, voire de ses supérieurs. En novembre dernier, elle avait même quitté une réunion, selon Le Parisien, après un différend avec Jean Castex, le Premier ministre. « Je ne suis pas un punching-ball, encore moins un 25 novembre, le respect, c’est pour tout le monde, même pour le ministère de l’Intérieur », s’était-elle emportée, après avoir été rabrouée par le locataire de Matignon. Forte tête, Marlène Schiappa ? C’est aussi ce que semble penser le président de la République. En février dernier, un proche du chef de l’Etat assurait que la ministre déléguée énervait « souverainement » Emmanuel Macron. Lors du conseil de Défense, ce mercredi 21 avril, le président de la République a montré son agacement envers celle qui est à ses côtés depuis 2017.

« On n’a pas besoin« 

La cause de ce coup de colère ? Mardi 20 avril, Marlène Schiappa a lancé des « Etats généraux de la laïcité ». Une idée gouvernementale ? Non, plutôt une initiative personnelle, à en croire la réaction d’Emmanuel Macron. « Les Français s’en fichent et moi aussi, aurait-il lancé à sa ministre déléguée, selon BFMTV. « On n’a pas besoin de colloque, de forum ou de je ne sais quoi. Si c’est pour regarder le film de Caroline Fourest sur Tariq Ramadan, on l’a déjà vu, on a bien compris », avait-il précisé auparavant. Interrogée par BFMTV, Marlène Schiappa a simplement indiqué suivre « la feuille de route que le président de la République et le Premier ministre [lui] ont donnée ».

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