L’école de la vie : les professeurs pas tendres avec Guillaume Labbé

C’est le jeu de la fiction ! Quand on incarne un personnage avec un métier au cœur de l’intrigue, on prend le risque de se faire critiquer par la profession en question. Guillaume Labbé n’échappe pas à la règle…

Depuis le 21 avril, les téléspectateurs de France 2 ont rendez-vous avec une nouvelle série qui se déroule dans le milieu scolaire : L’école de la vie. Un programme de six épisodes, coproduit par Nagui, qui rend avec cette fiction hommage à ses parents et qui plonge les téléspectateurs dans le quotidien d’un établissement scolaire. En parallèle, le scénario traite de sujets nombreux, lourds, tels que le handicap, l’alcoolisme, la précarité ou encore la maltraitance. En tête d’affiche, Guillaume Labbé, dans le rôle de Vincent Picard, un professeur d’Histoire-Géographie qui vient d’être frappé par un grand drame.

Lors de la deuxième semaine de diffusion, le programme semble peiner à convaincre les téléspectateurs, avec des audiences en baisse (3,3 millions de téléspectateurs lors de la première diffusion, 2,8 millions la semaine suivante). Guillaume Labbé peinerait, aussi, à convaincre ceux dont il joue le rôle : les professeurs. C’est en tout cas ce que montre un article proposé par Le Parisien, ce mercredi 5 mai.

« A l’arrache »

Agathe, une professeure d’Histoire-Géo, interrogée par le quotidien a été agacée par certains comportements du personnage. « Le personnage rate la pré rentrée et personne ne lui en tient rigueur. Il se déshabille à moitié sur le parking… Ces clichés de feignasse, ça m’énerve », lâche-t-elle à nos confrères.

Quant à son style, parfois dilettante et dans l’improvisation, Agathe le trouve trop caricatural. « J’ose espérer que les gens font la part des choses maintenant qu’ils ont fait l’école à la maison, qu’ils mesurent ce que ça représente comme travail de préparation. Les profs ne sont pas complètement à l’arrache« , souligne-t-elle. Guillaume Labbé passera volontiers outre ces critiques, si les téléspectateurs l’adoptent.

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