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Le prince Harry se livre dans un podcast : "Je veux m’assurer de briser le cycle des souffrances"
Jeudi 13 mai, le prince Harry était l’invité du podcast « Armchair Expert », animé par le comédien Dax Shepard, pour faire la promotion de sa nouvelle série Apple TV + sur la santé mentale, The Me You Can’t See, avec Oprah Winfrey, qui sortira la semaine prochaine. L’occasion pour le fils de Lady Di et du prince Charles de se confier comme rarement sur sa vie, ses traumatismes et ses blessures.
Le duc de Sussex est ainsi revenu une nouvelle fois sur les raisons qui l’ont poussé à quitter la famille royale, qualifiant sa vie entre « le Truman Show et vivre dans un zoo » et souhaitant « briser le cycle » pour ses enfants, précise The Guardian.
« Regarde ce qui est arrivé à ma mère »
« Regarde ce qui est arrivé à ma mère. Comment est-ce que je vais pouvoir un jour me ranger, avoir une femme et une famille, alors que je sais que tout va recommencer à nouveau ? », confie le prince Harry. « J’ai vu ce qui se passe derrière le rideau, j’ai vu le modèle économique, je sais comment cette opération fonctionne. Je ne veux pas en faire partie », explique-t-il.
J’ai vu ce qui se passe derrière le rideau (…) Je ne veux pas en faire partie.
Déjà plus jeune, le prince Harry ne voulait pas de ses fonctions : « J’avais une vingtaine d’années et je me disais que je ne voulais pas de ce travail, que je ne voulais pas être ici ». Puis de rappeler tout ce qu’avait vécu sa mère, et de confier sa crainte de voir le schéma se répéter.
Très proche de ses deux fils, Lady Diana tentait, elle aussi, de les protéger au maximum. Sa disparition alors qu’ils n’avaient que 12 et 14 ans, les a fortement marqués et laissés avec leur lot de souffrance et de traumatismes.
Sa relation avec son père, le prince Charles, stricte et autoritaire
Toujours au micro de Dax Shepard, le prince Harry s’est également confié sur sa relation complexe avec son père, le prince Charles.
« Je ne pense pas qu’il faille montrer du doigt ou blâmer qui que ce soit, mais en ce qui concerne l’éducation des enfants, si j’ai connu une forme de douleur ou de souffrance à cause de la douleur ou de la souffrance dont mon père ou mes parents ont souffert, je vais m’assurer que je brise ce cycle pour ne pas le transmettre » commence le prince Harry.
Il poursuit : « Il s’agit d’un grand nombre de douleurs et de souffrances génétiques qui se transmettent de toute façon. En tant que parents, nous devrions donc faire tout notre possible pour essayer de dire : ‘Vous savez quoi, cela m’est arrivé, je vais faire en sorte que cela ne vous arrive pas' ».
Parfois, il faut prendre des décisions et faire passer sa famille et sa santé mentale en premier.
Des déclarations qui lèvent le voile sur des aspects de sa vie que le prince Charles n’a jamais commenté. « Je n’en avais jamais entendu parler, et puis soudain, j’ai commencé à rassembler les pièces du puzzle et à me dire : ‘OK, c’est là qu’il est allé à l’école, voilà ce qui s’est passé, je sais ceci sur sa vie, je sais aussi que c’est lié à ses parents, ce qui veut dire qu’il m’a traité comme il a été traité, alors comment puis-je changer cela pour mes propres enfants' », s’est dit le prince Harry, cité par le Dailymail.
« Et me voilà, j’ai déménagé toute ma famille aux États-Unis, ce n’était pas prévu, mais parfois, il faut prendre des décisions et faire passer sa famille et sa santé mentale en premier », confie alors le petit-fils de la reine Elizabeth II.
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La santé mentale, au coeur des préoccupations du couple Sussex
Ce qui ressort de ces déclarations, c’est que la question de la santé mentale semble être au coeur des préoccupations du duc et de la duchesse de Sussex ces derniers temps. Toutes les décisions prises depuis 2020, s’éloigner puis quitter la famille royale, déménager aux États-Unis, ont été prises en lien avec leur bien-être psychologique.
Le prince Harry a même confié que sa femme, la duchesse de Sussex, l’avait encouragé à suivre une thérapie : « C’est une conversation que j’ai eue avec ma femme (…) Elle se rendait compte que je souffrais et que certaines des choses que je ne contrôlais pas me mettaient vraiment en colère. Cela me faisait bouillir le sang ».
C’est donc pour briser ce cercle vicieux de douleurs mais aussi pour retrouver une certaine liberté que le prince Harry et Meghan Markle décident de s’envoler pour LA, avec leur fils Archie. L’omniprésence des paparazzi à Londres fait partie des éléments déclencheurs : « Juste parce que je suis une personne connue, je ne peux pas sortir. C’est vraiment triste et l’argument des paparazzi et de tout le monde est que, si vous êtes dans un espace public, c’est tout à fait acceptable », dénonce-t-il.
« En vivant ici [à Los Angeles ndlr], je peux maintenant lever la tête et je me sens différent, mes épaules sont tombées, les siennes [celles de Meghan Markle ndlr] aussi, vous pouvez vous promener en vous sentant un peu plus libre, je peux emmener Archie à l’arrière de mon vélo, je n’aurais jamais eu la chance de le faire [en Angleterre, ndlr] », se réjouit le prince Harry.
Et de conclure : « Avec le recul, je me rends compte qu’aider les autres m’a aidé » explique le prince Harry, ajoutant : « Une fois que vous avez souffert, vous ne voulez pas que d’autres personnes souffrent. Je me sens mal, qu’est-ce que je vais faire, je vais aider mon voisin et passer une très bonne journée ».
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