Le journaliste Matthieu Lartot amputé après un cancer : il lance un appel à l'aide pour se payer sa prothèse

Le 18 juillet 2023, Matthieu Lartot a dû être amputé du genou droit, à la suite d’un synovialosarcome. Appareillé depuis plus d’un mois, le journaliste qui s’apprête à faire son retour sur France Télévisions pour couvrir la Coupe du monde de rugby 2023 dénonce le coût exorbitant des prothèses.

 »La meilleure prothèse du genou coûte 100.000 euros ». Dans une interview qu’il a accordée à Télé 2 Semaines,le journaliste Matthieu Lartot, qui fait face depuis plusieurs mois à une récidive de son cancer du genou, un synovialosarcome diagnostiqué à un stade précoce mais agressif, révèle n’avoir pas les moyens de s’offrir la meilleure des prothèses pour pallier l’amputation de son genou droit. Depuis le 18 juillet 2023, le journaliste sportif de France Télévisions est appareillé, mais aimerait pouvoir vivre le plus dignement possible :  »Je me prends de plein fouet le complexe du handicap dans ma vie de tous les jours, et c’est inadmissible » regrette celui qui s’apprête à faire son grand retour sur le service public à l’occasion de la retransmission de la Coupe du monde de rugby 2023.

Une injustice que l’homme de 43 ans peine à digérer, et que le patron de BeIn Sports, Florent Houzot, a commentée sur son compte Twitter, appelant sa communauté à ouvrir une cagnotte participative pour l’aider à la financer :  »C’est honteux, tu as raison Matthieu Lartot, il faut le dénoncer, mais ouvre une cagnotte on va te la payer ta prothèse, tu mérites de ne pas être handicapé pour marcher ». Une faveur généreuse et honorable que Matthieu Lartot a déclinée, expliquant qu’il avait un autre projet qui pourrait lui permettre de s’offrir la meilleure des prothèses.

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Matthieu Lartot refuse la cagnotte

 »Je ne veux pas de cagnotte mais j’ai un projet en tête, notamment pour les jeunes amputés après un cancer. Il y a beaucoup de choses à faire… » a déclaré Matthieu Lartot. Dans une précédente interview qu’il avait accordée au Parisien quelques semaines après son opération, le quadragénaire avait pointé du doigt les difficultés nouvelles auxquelles il s’exposait :  »C’est là qu’on voit que les trottoirs ne sont pas droits, qu’il faut gérer les pavés… La vie de tous les jours n’est pas faite pour nous ». On lui souhaite beaucoup de courage…

C.G

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