Le clan Windsor : une bombe avant Noël !

Ce n’est pas un énième livre sur la famille royale. Car celui-ci risque fort de faire voler en éclats leur fragile équilibre et, déjà, les fêtes de fin d’année s’annoncent explosives…

C’est le livre qui pourrait détruire la famille royale d’Angleterre ! Un pamphlet dans lequel son auteur, Omid Scobie, se demande où va la monarchie britannique. Ce spécialiste de la royauté y brosse le portrait, au vitriol, d’un clan désuni et déchiré par sa soif de pouvoir, où les coups bas sont exacerbés par une jalousie toujours croissante… Des tensions qui n’ont fait que s’accentuer depuis la mort de la reine Elizabeth II. Décrit comme un roi sans cœur, Charles III n’est pas parvenu à calmer la haine qui dévore ses fils. Pire, il se laisserait influencer par William qui, dans l’ombre, rivalise d’imagination pour humilier Harry, mouton noir des Windsor qui ne bénéficie plus de l’indulgence de sa grand-mère. Omid Scobie, que l’on a accusé d’être une torpille payée par Harry et Meghan, s’en défend et dépeint l’ambiance glaciale qui souffle sous les ors du palais. Même dans les moments les plus douloureux. So shocking !

Harry : l’horreur le jour de la mort d’Elizabeth II

Le prince a longtemps tenu une place de choix dans le cœur de sa grand-mère. Pourtant, personne n’aurait pris la peine de l’avertir lorsque la santé de la monarque a brusquement décliné. Le 8 septembre 2022, quand un communiqué des médecins a sonné l’alerte, Harry a pensé qu’il aurait le temps de se rendre à Balmoral pour l’embrasser une dernière fois. Mais il est arrivé trop tard… Dans le livre, on apprend qu’il a dû voyager par ses propres moyens. N’ayant jamais reçu de réponse de William, qui avait bloqué plusieurs places sur un vol pour sa famille, il a dû se débrouiller tout seul. « À Aberdeen, le temps était orageux et l’avion emprunté par Harry a dû tourner plusieurs fois avant de pouvoir se poser, écrit Omid Scobie. Le service de presse de Buckingham était à bout et, à 18 h 30, la mort de la reine a été officiellement annoncée. » Harry a atterri vingt minutes plus tard ! Et contrairement à ce qu’a laissé entendre le palais, « il n’a pas appris la mort de sa grand-mère de la bouche de son père, mais en écoutant la BBC« . Comme tout le monde…

Charles III, cruel et impopulaire

La baraka n’a pas duré longtemps. Si au décès de sa mère, Charles a un temps été le membre le plus populaire de la famille royale, avec 55 % d’opinion favorable, il est depuis septembre dernier détrôné par William. Son fils aîné obtient 73 % d’avis positifs… Un score honorable, mais très loin de celui d’Elizabeth II qui, avant sa mort, caracolait alors largement en tête avec 80 % ! Impopulaire dans le cœur des Britanniques, Charles III est aussi qualifié de « cruel » par ses détracteurs. Dans son livre, Omid Scobie pointe du doigt la froideur du nouveau monarque vis-à-vis de Harry. En mars dernier, quand le rouquin était à Londres pour son procès contre les tabloïds, son père n’a pas daigné le recevoir. Selon Omid, le roi a « ordonné à un assistant de se débarrasser de lui en prétextant qu’il était débordé« . Rude.

Les magouilles de Camilla

L’épouse de Charles III n’est pas épargnée dans le livre d’Omid Scobie. Elle est même le personnage le plus critiqué de la famille royale, après William. Selon l’auteur, elle serait cupide et « prête à tout pour préserver son image« . Ce n’est pas la première fois que la nouvelle reine en prend pour son grade. Harry l’avait déjà qualifiée de « cruelle et dangereuse » dans son autobiographie Le Suppléant. Il l’avait aussi accusée d’avoir fait fuiter dans la presse des conversations privées qu’il aurait eues avec William. « Elle a tout fait pour réhabiliter son image après que ma mère l’a qualifiée de troisième personne dans son mariage. » Camilla, qui ne décolère toujours pas d’avoir été traitée de « marâtre » et de « maîtresse » dans le livre de son beau-fils, serait un frein à la réconciliation familiale.

William, avide de pouvoir

Harry et Meghan seront-ils invités à la table du roi pour Noël ? Cette option serait envisagée par Charles III. Mais pas sans contrepartie. Dans les salons feutrés de Buckingham, William aurait réussi à convaincre son père d’exiger que Harry et Meghan signent d’abord une clause de non-divulgation ! Avec ce papier officiel, ils auraient interdiction de raconter leur réveillon de Noël dans la presse, à la télévision ou dans un prochain livre. Une basse manœuvre dont l’objectif serait en réalité de faire sortir Harry de ses gonds et de l’humilier. Le roux sera-t-il capable de dompter sa colère pour se réconcilier ? Pas certain… En tout cas, cette anecdote apporte de l’eau au moulin d’Omid Scobie, qui dépeint William comme « avide de pouvoir » et « manipulateur« . Il écrit : « William est plus froid que Charles. Faire des victimes en cours de route ne lui pose aucun problème. Réservé sur le terrain, il est imprévisible dès qu’il le quitte. De plus, il considère Harry comme un étranger. Surtout depuis qu’il a publié Le Suppléant. » La trêve des confiseurs n’est pas pour tout de suite…

Qui est le raciste ?

À quelques jours de la sortie de son livre, Omid Scobie fait monter la mayonnaise. Affirmant que son ouvrage contient « des révélations qui vont faire honte à la famille royale ». Il devrait probablement révéler l’identité de celui ou celle qui aurait tenu des propos racistes quand Meghan était enceinte de son premier enfant, s’inquiétant de la couleur de peau qu’aurait le futur bébé…

Fin de règne, d’Omid Scobie (éd. Seuil), le 1er décembre en librairie.

LOÏC TORINO-GILLES

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