Laurent Wauquiez pas effrayé par les mauvais sondages : “Ça me fait plutôt sourire”

Laurent Wauquiez a l’élection présidentielle de 2027 dans un coin de sa tête. Actuellement, il n’est pas donné favori par les sondages réalisés à quatre ans de l’échéance électorale. Une situation qu’il a préféré relativiser dans Challenges, ce jeudi 27 avril.

Son nom revient avec insistance sur la ligne de départ à la succession d’Emmanuel Macron. Laurent Wauquiez fait figure de favori pour être le candidat des Républicains à l’élection présidentielle de 2027. S’il n’a pas fait encore d’annonce officielle, l’actuel président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes doit d’abord s’attacher à convaincre dans son propre camp. Ensuite, la bataille de l’opinion sera un nouvel obstacle. D’autant plus que les récents sondages réalisés à quatre ans de l’échéance électorale le donnent très loin de l’Élysée.

Dans celui d’Ifop-Fiducial pour Le Figaro Magazine et Sud Radio publié le 6 avril dernier, Laurent Wauquiez est crédité de 5% des intentions de vote, en cas de présence d’Édouard Philippe pour représenter la majorité présidentielle. Dans tous les cas de figure, il se trouve largement distancé de la tête, où se trouve Marine Le Pen. « Ça me fait plutôt sourire », a-t-il réagi dans les colonnes de Challenges, ce jeudi 27 avril.

Quelle stratégie pour Laurent Wauquiez ?

Laurent Wauquiez ne croit pas que la réalité de 2023 sera celle de 2027. Ainsi, auprès de nos confrères, l’ex-ministre sous le mandat de Nicolas Sarkozy n’a pas caché son désintérêt face à ces sondages trop précipités à ses yeux. « Ces sondages ont un intérêt, c’est que de façon systématique, ils désignent le perdant. Celui qui est gagné gagnant quatre ans avant n’est jamais celui qui est élu à l’arrivée. Cela vaut pour Lecanuet, ça vaut pour Chaban Delmas, Balladur, et même Jospin », a-t-il appuyé dans Challenges, avec des exemples tirés du passé.

Pour le moment, Laurent Wauquiez reste discret au sujet de ses ambitions présidentielles. Il se prépare dans l’ombre, enchaînant les déplacements sur le terrain en qualité de président de région, tout en observant avec distance l’actualité politique à l’échelle nationale. Certains lui ont notamment reproché son absence de prise de position autour de la réforme des retraites. Son état d’esprit a finalement été expliqué par un de ses proches dans Le Figaro : « Il verra quand les Français seront prêts à écouter un projet mais il estime que ce n’est pas le cas aujourd’hui, ni demain. Quand on est convaincu d’une stratégie, il vaut mieux la mener jusqu’au bout. »

Crédits photos : Sandrine Thesillat / Panoramic / Bestimage

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