Laurent Ruquier fulmine contre ces personnes que « l’on paie pour avoir le droit de mourir »

Invité sur le plateau d’On refait la télé par Jade et Éric Dussart le samedi 8 mai, Laurent Ruquier a manifesté son mécontentement en évoquant les intermittents du spectacle que les radios et chaînes de télévision engagent afin de remplacer l’habituel public.

Laurent Ruquier

Eric Dussart

Laurent Ruquier n’a pas vraiment la langue dans sa poche, c’est bien connu. Invité il y a quelques jours sur le plateau de Quotidien, il s’en était notamment pris à la jeune génération d’humoristes en fustigent leur manque d’audace. Interrogé par Jade et Eric Dussart le samedi 8 mai sur les ondes de RTL, il est revenu sur le différend qui l’oppose à son ancienne productrice Catherine Barma ainsi que sur les intermittents du spectacle qui remplacent actuellement le public dans les émissions du paysage audiovisuel français.

Remarque de privilégié

« Quand je râle, je ne râle pas pour moi car je suis un privilégié qui fait de la radio, qui fait de la télé, même si c’est un peu plus difficile de faire les Grosses Têtes sans public pendant des mois et des mois, on en avait marre » commence par annoncer l’animateur, « Mais maintenant on paie des gens ! Vous voyez, ça par exemple c’est une absurdité ! » Après avoir confirmé à Eric Dussart qu’il avait l’impression de « jouer devant une salle vide » en présentant des émissions sans public, il a donné comme exemple son émission des Grosses Têtes : « Et là, on a sept personnes qui sont des intermittents du spectacle et qui sont payés pour venir dans la salle nous aider et nous encourager. Et c’est le cas sur les plateaux de télé actuellement. Cela va sûrement cesser le 19 mai prochain mais jusqu’à présent, les gens que vous voyez à la télévision sont payés pour être dans le public. Est-ce que vous trouvez ça logique ? Est-ce qu’il n’est pas absurde de dire : « puisqu’on vous paie, vous avez le droit de mourir ». C’est ça en gros ! »

Des propos qui ont visiblement eu l’air de choquer Jade et Eric Dussart, lequel s’est empressé de lui rappeler qu’il « s’agit d’une prestation professionnelle ». Mais Laurent Ruquier n’en démordait pas : « Qu’elle est la différence entre installer un vrai public qui aurait envie de voir une émission de télé ou de payer des gens ? » Peut-être que la différence réside dans le fait que les intermittents n’ont plus la possibilité d’exercer leur profession depuis plus d’un an, que le milieu de la culture traverse une crise sans précédent et qu’ils ont besoin de ces cachets pour vivre ? Qui sait ?

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