"L'appel du 19 mai" : l'hilarante chronique d'Alison Wheeler pressée de retrouver les terrasses

Mercredi 5 mai, sur le plateau de l’émission «Quotidien», l’humoriste a offert un grand moment de drôlerie et d’espoir avec un sketch consacré à la réouverture des terrasses. Une ode à la convivialité des bistrots dans laquelle de nombreuses personnes ont probablement pu se retrouver.

«Vivement la réouverture des bars le 19 mai, j’ai trop hâte.» Habituée à nous faire rire de ses déboires amoureux et de ses petits défauts, Alison Wheeler a consacré son billet d’humeur du 5 mai à la réouverture, tant attendue, des terrasses de café, le 19 mai donc, avec un couvre-feu fixé à 21 heures à partir de cette date. «Moi aussi, Séverine, j’ai si hâte de revivre ces déambulations nocturnes, ces soirées improvisées où tout est possible», répond ainsi la chroniqueuse à une téléspectatrice imaginaire.

« Nous sommes le 19 mai. Il est 18 heures »

Le ton grave, tel un général avant la bataille, Alison Wheeler entame son texte sur les premières notes de piano du très dramatique Les Lacs du Connemara de Michel Sardou, invité de l’émission. «Nous sommes le 19 mai. Il est 18 heures. Qu’entends-je ? Serait-ce Bacchus en train de sonner l’heure de l’apéro ? Serait-ce l’appel du 19 mai à résister à la morosité ?» Lancée dans une course effrénée pour rattraper le temps perdu durant le confinement, l’humoriste s’emballe. «Un an de maquillage à rattraper, je me fais un contouring de compet’. Ma sœur, je suis pimpée telle une Punto au salon du tunning. J’enfile une robe un peu courte et des talons aussi hauts que mes attentes.»

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« 19 heures, il faut poursuivre ce barathon' »

Brune, blonde, rousse… Comme beaucoup d’entre nous qui rêvons de trinquer entre amis, l’humoriste de 34 ans, enchaîne les consommations (1). «19 heures, il faut poursuivre ce barathon», lance la comédienne, partie pour la tournée des bistrots. «20 heures, c’est l’heure de la liqueur. Je titube au Ricard et je ris fort. Pour une fois, ça n’est pas une histoire à l’eau de rose Yann (Barthès, NDLR), c’est une histoire à l’eau de vie.» Comme dans la plupart des sketchs d’ Alison Wheeler, l’histoire se termine sur un grand moment de solitude. «21 heures, bien torchée, je mets la viande dans le torchon. À toutes les terrasses, j’ai hâte de vous retrouver !» Et elle n’est pas la seule. Rendez-vous le 19 mai.

(1) L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.

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