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« Lâchée » par ses alliés, Audrey Pulvar pourrait jeter l’éponge
La candidate aux élections régionales en Ile-de-France a été rappelée à l’ordre par le Parti socialiste après les propos qu’elle a tenus concernant les réunions non mixtes de l’UNEF, un syndicat étudiant de gauche. Un incident qui sème le doute sur ses ambitions politiques…
A propos de
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Audrey Pulvar
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Marine Le Pen
C’est une polémique dont la candidate aux élections régionales en Ile-de-France se serait bien passée. D’après les informations publiées dans un article du journal Le Monde, ses soutiens politiques et notamment le Parti socialiste ainsi que l’opposition, lui reprochent ses propos, tenus samedi 27 mars sur BFMTV, qui légitimaient la tenue de “réunions réservées” aux personnes dites « racisées », invitant les « blancs » à y participer sous réserve que ces derniers « écoutent et se taisent ». Un incident qui semble remettre en question sa candidature. Certains de ses proches pensent qu’elle pourrait abandonner, relate le quotidien. “Ça a montré que le PS ne sait pas faire avec des personnalités qui ne sont pas issues de ses rangs”, a indiqué un responsable de Place publique.
Depuis le début de cette affaire, les critiques sont vives à droite et à l’extrême droite. Marine Le Pen a notamment demandé une saisine de la justice l’accusant de “racisme” et déclarant que la candidate défend “l’apartheid.” Mais ce n’est pas tout, Audrey Pulvar fait également face aux reproches de ses propres soutiens politiques. Dimanche 28 mars, lors d’une réunion, plusieurs représentants du Parti socialiste ont critiqué son approche. “C’est un raté”, “une expression malheureuse” disaient certains, selon Le Monde. Même constat pour Jonathan Kienzlen, secrétaire fédéral du Val-de-Marne. “On a un riche programme. Il vaut mieux parler des sujets de la vie des Franciliens en portant nos propositions, comme la gratuité des transports ou le pass jeunes.”
Quelques soutiens
Malgré tout, Audrey Pulvar peut compter sur quelques soutiens. Certains partis ont renouvelé leur confiance notamment Place publique, Allons Enfants ou encore le Parti radical de gauche. Du côté du Parti socialiste, si certains l’ont critiquée, quelques membres lui ont tout de même apporté leur soutien, sur Twitter ou par téléphone. C’est le cas de Stéphane Troussel président du conseil départemental de Seine-Saint-Denis, de Mathieu Hanotin maire de Saint-Denis, de Colombe Brossel conseillère de Paris, de Jean-François Debat maire de Bourg-en-Bresse ou encore de Jérôme Guedj, conseiller départemental de l’Essonne. “Pour moi, la soutenir, et la soutenir vite, face aux attaques était évident” a déclaré Laurence Rossignol, sénatrice de l’Oise. Des soutiens qui pourraient donc changer la donne pour l’ancienne journaliste.
Article écrit en collaboration avec 6Medias
Crédits photos : Panoramic / Bestimage
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