« La vaccination ce n’est pas la course à l’échalote », l’entourage de Jean Castex s’agace des critiques

Alors que la campagne de vaccination avance à pas de tortue en France, le gouvernement est sous le feu des critiques. A l’Elysée, Emmanuel Macron s’insurge alors qu’à Matignon, Jean Castex tente de temporiser.

A propos de

  1. Jean Castex

  2. Emmanuel Macron

Après la polémique sur les masques, puis sur les tests, le gouvernement doit faire face au critiques sur les vaccins. Par rapport à d’autres pays européens, la France est à la traîne. Alors qu’à droite, comme à gauche, les critiques fusent, le Premier ministre tente de rassurer. « A Matignon, l’entourage du Premier ministre nie ‘tout retard’ et promet que ce simple « décalage » sera bientôt rattrapé », rapportent nos confrères du Figaro ce lundi 4 janvier.

Jean Castex tente de temporiser, et d’anticiper au mieux les prochaines échéances à venir. Olivier Véran et Jean Castex participeront à un nouveau Conseil de défense sanitaire en début de semaine. Il sera question de l’évolution de l’épidémie et des nouvelles mesures à prendre. « La vaccination, ce n’est pas non plus une course à l’échalote » a commenté, irrité, l’entourage du gouvernement. Même son de cloche du côté du ministre de la Santé. « Je ne confonds pas vitesse et précipitation, nous prenons le temps de la pédagogie et de l’explication » a fait savoir Olivier Véran sur France 2.

La mise au point d’Emmanuel Macron

Sauf que problème, le chef de l’ Etat a exprimé publiquement son mécontentement. Critiqué de toutes parts, Emmanuel Macron a demandé à l’exécutif d’accélérer la cadence, n’hésitant pas à taper du poing sur la table. Lors de ses voeux aux Français le 31 décembre dernier, le chef de l’Etat a fait savoir qu’il ne laisserait pas « une lenteur injustifiée s’installer ».

Nouveau coup de pression dans le JDD ce 3 janvier. « Ça doit changer vite et fort et ça va changer vite et fort, » martèle le président de la République. Dès ce lundi 4 janvier, le processus de vaccination va donc s’accélérer, les soignants de plus de 50 ans pourront ainsi être vaccinés, en plus des résidents des Ehpad. En privé, certains s’inquiètent déjà d’une nouvelle polémique à venir : celle concernant les éventuels effets secondaires du vaccin.

Crédits photos : Hamilton / Pool / Bestimage

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