La réponse de Jean Castex à une commerçante qui lui a envoyé une petite culotte

A partir de ce mercredi 19 mai, les commerces non-essentiels peuvent ouvrir de nouveau, et parmi eux, les boutiques de lingerie. Ce corps de métier avait interpellé le Premier Ministre en avril, en envoyant des culottes à Matignon… Le Premier ministre a fini par répondre dans un courrier-type qu’une commerçante a dévoilé

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  1. Jean Castex

Pas de culotte ni de caleçon dans le courrier de Jean Castex. Ce dimanche 16 mai, Cathy Le Boucher d’Ariane Lingerie, une boutique de sous-vêtements de Laval, en Mayenne, publiait sur la page Facebook de la boutique la réponse du cabinet du Premier Ministre à son colis du 22 avril, une culotte en dentelle rouge qu’elle affichait chez nos collègues de Ouest France.

Dans ce courrier très officiel, daté du 7 mai 2021, le chef de cabinet de Jean Castex reconnaît que Cathy Le Boucher a attiré l’attention du gouvernement sur « la situation des boutiques de sous-vêtements fermées administrativement dans le contexte de crise sanitaire actuelle » et ses « propositions (…) s’agissant des frais fixes, des coûts salariaux et du fonds de solidarité afin de les soutenir économiquement et de faciliter leur reprise d’activité« . Le chef du gouvernement « a bien pris connaissance de votre témoignage et sait les difficultés que vous rencontrez« , assure le courrier.

#actionculottee

« Action culotté »

La commerçante ne cache pas sa déception face à la réponse de Matignon. « Il aurait pu économiser un timbre. C’est un courrier type envoyé à toutes les actions culottées sans solutions concrètes« , souffle-t-elle. Pour autant, elle se félicite d’avoir reçu beaucoup « de messages de soutien« .

Dans le cadre de ces « actions culottées« , plusieurs boutiques de lingerie à travers la France avait envoyé, à l’instar de Cathy Le Boucher, des sous-vêtements à Matignon, afin de protester contre la fermeture de leurs commerces. Ces commerçants avaient également bénéficier d’un relais de poids, grâce à Isabelle Balkany. L’ancienne adjointe de Levallois-Perret avait interpellé le gouvernement avec la verve qui la caractérise : « Un chaleureux MERCI… Grâce à vous, la purge des « courses » est devenue un gag ! Vente des socquettes pour femmes à nouveau autorisée… mais vente des petites culottes toujours interdite…Top, les filles, on a le cul nu, mais les pieds au sec !« 

A partir de ce mercredi 19 mai, et la réouverture des commerces dits non-essentiels, Isabelle Balkany pourra renouveler son tiroir de sous-vêtements.

Crédits photos : Eric Tschaen / Pool / Bestimage

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