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La princesse Latifa captive : l’ONU tape du poing sur la table
L’ONU et Amnesty International appellent à la libération de la fille de l’émir de Dubaï, enfermée depuis trois ans dans un palais aux Émirats arabes unis.
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Latifa Al Maktoum
Le silence de la fille de l’émir de Dubaï inquiète de plus en plus la communauté internationale. C’est le cas notamment de l’ONU qui réclame des preuves de vie “concrètes” de la femme âgée de 35 ans appelant également à sa “libération d’urgence.” De son côté, Amnesty International a lancé une nouvelle campagne intitulée « Free Latifa » qui demande à ce que Latifa Mohammed Al Maktoum soit “immédiatement relâchée.”
Depuis près de trois ans, la princesse est enfermée par ordre de son père, Mohammed ben Rachid Al Maktoum, dans un luxueux palais, comme le relate le journal Libération dans un article publié samedi 24 avril. Une décision prise par le vice-président des Émirats arabes unis après la tentative d’évasion de cette dernière, le 24 février 2018. En février dernier, des vidéos publiées par la chaîne britannique BBC datant de 2019, avaient été diffusées pour la première fois. Dans celles-ci, Latifa Mohammed Al Maktoum demandait de l’aide : “Je veux juste être libre.” Au mois de mars, la famille régnante de Dubaï avait assuré, quant à elle, que la princesse se portait bien, dans un communiqué : “Sheikha Latifa continue de se rétablir et nous espérons qu’elle retournera à la vie publique au moment approprié.”
Nouveau témoignage
Malgré le peu d’informations diffusées au sujet de la capture de la princesse, un nouveau témoignage est apparu mi-avril. Il s’agit de celui d’un coach sportif français, Christian Elombo, désormais installé à Londres. Selon ses dires, il aurait participé à la tentative d’évasion de Latifa Mohammed Al Maktoum. Cette fuite aurait d’ailleurs été organisée par Hervé Jaubert, un mercenaire franco-américain ainsi que par Tiina Jauhiainen, la professeure de capoeira de la princesse. Ami avec cette femme d’origine finlandaise, Christian Elombo aurait amené les deux femmes à bord du navire avant d’être arrêté quelques jours plus tard puis condamné à deux mois de prison à Oman et un mois au Luxembourg, précise le quotidien. Des révélations qui pourraient donc s’avérer précieuses par la suite.
Article écrit en collaboration avec 6Medias
Crédits photos : Balkis
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