La famille de Gaspard Ulliel a fait don de ses organes : six personnes ont pu en bénéficier

Généreux jusque dans la mort. Lorsque Gaspard Ulliel s’est éteint, le 19 janvier 2022 dans un accident de ski, ses proches ont pris une décision difficile, mais qui prouve leur grande générosité, faisant écho à celle de l’acteur. Ils ont accepté de faire don de ses organes, permettant de sauver de nombreuses vies. Une démarche significative approuvée par Gaëlle Pietri, son ex-compagne et la mère de son fils.

L’importance du don d’organe

Un an après le décès du comédien, la mannequin a publié un livre, Le temps de te dire adieu. Une lettre à son ancien compagnon décédé, un ouvrage sur le deuil, mais aussi une façon d’entretenir le souvenir d’un père parti trop tôt dans la mémoire d’Orso, leur fils âgé de 7 ans. Dans son livre, Gaëlle Pietri confie avec émotion que la famille de Gaspard Ulliel a fait don de ses organes.

Lors d’une interview accordée au Parisien, ce mercredi 17 mai 2023, elle revient sur cette démarche, toujours aussi émue, et l’affirme : « C’était une évidence pour ses parents et moi. » L’occasion pour cette dernière d’évoquée la dernière conversation qu’elle a pu avoir avec l’acteur décédé : « Le dernier message que je lui ai envoyé concernait un ami dont le fils de 4 ans atteint d’une leucémie avait besoin d’un don de plaquettes… »

Six vies sauvées grâce à Gaspard Ulliel

Gaëlle Pietri l’affirme : « Grâce à Gaspard, six personnes vivent, car les greffes ont marché. C’est concret et c’est magnifique. » Une lueur d’espoir qui permet à la mannequin et autrice de se raccrocher toujours à l’espoir. Dans les colonnes du magazine Elle, elle précise : « Nous ne connaîtrons jamais leur identité, mais j’espère qu’elles ont aussi un peu de sa mémoire en elles. »

Selon les chiffres de l’Agence de la biomédecine, le nombre de donneurs décédés prélevés s’est élevé à 6 226 en 2022 contre 5 899 en 2021, soit une hausse de 5,5 % de l’activité et de 29.1 % par rapport à 2020. Des chiffres toutefois en dessous de l’activité pré-Covid-19. Cette dernière rappelle l’importance de communiquer sa volonté à ses proches à ce sujet pour permettre de sauver des vies.

En France, selon le site du Service Public : « Toute personne est présumée avoir consenti au don de ses organes sauf si elle s’inscrit au registre national des refus. » Toutefois, si les proches du défunt ou de la défunte refusent, les organes ne pourront pas être prélevés. Or, chaque don a le pouvoir de sauver une ou plusieurs vies.

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