Karine Lacombe « terrorisée » : elle dévoile la raison pour laquelle elle voit un psychanalyste

Invitée de LCI, jeudi 13 mai, Karine Lacombe a délaissé les courbes et les chiffres sur l’épidémie pour se dévoiler un peu plus sur sa vie personnelle. Elle a avoué notamment être suivie par un spécialiste.

Karine Lacombe

La crise sanitaire a mis dans la lumière un métier pourtant peu connu, au départ, du grand public : celui d’infectiologue. Depuis le début de la pandémie, notamment sur les chaînes du groupe TF1, Karine Lacombe, cheffe de service des maladies infectieuses à l’hôpital Saint-Antoine de Paris, livre son analyse de l’évolution de la crise, et décrypte les décisions prises pour tenter de l’enrayer. Ses prises de position ne plaisent pas à tout le monde, ce qui lui vaut des messages inacceptables sur les réseaux sociaux, qu’elle avait d’ailleurs désactivés pendant quelques mois. « L’émergence de figures féminines, apportant une expertise scientifique, semble difficilement acceptée. J’ai reçu des lettres d’incitation au viol, des menaces de mort, etc. Mais je n’ai pas peur d’y aller. On m’a donné la parole, je l’ai gardée« , expliquait-elle au magazine Elle. Sans peur, Karine Lacombe ? Elle a cependant d’autres angoisses, comme elle l’a confié à Darius Rochebin, sur LCI, jeudi 13 mai.

« Il me dit d’essayer de comprendre »

L’infectiologue a avoué voir un psychanalyste. « Je vois régulièrement un psychanalyste parce que je trouve que c’est important, quand on a des responsabilités puis quand on est dans des périodes qui sont aussi troubles, d’être soutenu », affirme-t-elle sur le plateau de la chaîne d’informations en continu.

Avec ce spécialiste, Karine Lacombe travaille particulièrement sur une angoisse, plus intime. « ll me dit d’essayer de comprendre par exemple pourquoi je suis terrorisée par le fait que la vie puisse s’arrêter, révèle-t-elle. Alors, ce n’est pas avoir peur de la mort mais être terrorisée par le fait que la vie s’arrête. C’est assez différent en fait et là je suis en pleine interrogation sur le sujet ». Et puisque la durée d’une psychanalyse n’est jamais définie à l’avance, l’interrogation peut durer.

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