Joana Balavoine : elle a frôlé l'amputation !

La fille du célèbre chanteur disparu en 1986 se confie sur un drame particulièrement douloureux de sa vie.

Joana Balavoine, la fille de Daniel Balavoine, est née le 1er juin 1986, quelques mois après la mort tragique de son père, survenue lors d’un rallye Paris-Dakar, le 14 janvier de la même année. Ce père qu’elle n’a pas connu et dont elle a failli ne jamais porter le nom (sa mère, Corinne, n’était pas mariée avec le chanteur et a dû prouver devant la justice qu’il était bien son géniteur) est sans doute à l’origine de son mal-être chronique dévoilé dans une bande dessinée, Les Lions endormis (éd. Grand Angle), parue en septembre 2021.

Celle qui a connu une éphémère carrière de chanteuse au sein du duo Gentle Republic (à qui l’on doit un album de cinq titres, sorti en 2015), y revenait notamment sur sa consommation de cocaïne, entre 18 et 32 ans. « Il [son père, ndlr] n’était pas là pour poser des limites, racontait-elle à Paris Match dans le cadre de la promotion de sa BD. Mais c’est tellement complexe, un chemin de vie… Un tas de choses m’ont poussée vers la drogue. Et quand on tombe, c’est une spirale. » Un témoignage sans fard auquel la jeune femme de 36 ans vient d’apporter quelques détails sordides dans le podcast Contre-addictions.

Alitée deux mois

Évoquant une « névrose du manque d’amour » pour expliquer sa dépendance, Joana Balavoine a révélé avoir eu un grave accident de voiture en 2011, lié à la drogue et à son compagnon d’alors. « Une histoire d’amour, qui n’en était pas vraiment une, s’est terminée à l’hôpital. J’ai failli être amputée de la jambe ! » On comprend, entre les mots, pudiques, que l’homme en question, en état d’ivresse, l’aurait violemment agressée…

Alitée pendant deux mois, forcée « à regarder le plafond » de sa chambre, Joana Balavoine, qui ne se pose pas en victime, prendra alors conscience qu’elle doit arrêter de se droguer, ce qui nécessitera encore quelques années. « On ne chasse pas les démons, on apprend à vivre avec », conclut-elle.

Louis-Paul CLÉMENT

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