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Jean-Marie Périer : ce qu’il n’a jamais pardonné à son père biologique Henri Salvador
Ce samedi 13 février marque le treizième anniversaire de la mort d’Henri Salvador. L’occasion de revenir sur sa relation difficile avec son fils biologique, Jean-Marie Périer.
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Henri Salvador
Cela fait treize ans jour pour jour qu’Henri Salvador est décédé. Victime d’une rupture d’anévrisme en 2008, le chanteur aurait fêté ses 104 ans ce samedi 13 février. Si l’interprète de Jardin d’hiver a connu le succès, sa vie privée était loin d’être un long fleuve tranquille. En effet, c’est à l’âge de 16 ans que Jean-Marie Périer a appris qu’il était le fils biologique d’Henri Salvador. Si tous les deux ont entretenu le lien pendant une dizaine d’années, en cachette du père adoptif du photographe après une rencontre improbable, leur relation s’est détériorée avec le temps.
Dans les colonnes de Gala le mercredi 9 janvier 2019, il en dévoilait la principale raison : « Mon père biologique, Henri Salvador, était un grand artiste mais humainement », expliquait-il. Et de poursuivre : « Un jour, sur le tard, il a voulu rencontrer mes gosses et il s’est mal conduit avec eux. Il leur a fait des promesses puis adieu, plus de nouvelles. Pour moi, c’est comme s’il n’avait jamais existé. » Des déclarations qu’il a confirmées plus d’un an et demi plus tard, dans une interview accordée au Monde. « Il s’est très mal comporté avec mes enfants, les rejetant. Cela m’a ravagé. Et c’est avec un psy que j’ai écrit Enfant gâté (XO, 2001), le livre racontant cette histoire », racontait-il à nos confrères le 25 octobre dernier.
« Ma vie s’est arrêtée net en 1956 »
À l’occasion de cet entretien, celui qui a été reconnu à la naissance par François Périer se confiait à cœur ouvert sur ce jour où il a su qu’Henri Salvador était son géniteur : « Je ne serais pas arrivé là si ma vie ne s’était pas arrêtée net en 1956″, lançait le beau-frère de Michel Sardou avant de déclarer : « J’avais 16 ans. Ma mère avait quitté la maison depuis 1947, et j’allais parfois la voir au club Saint-Germain, à Paris, où elle dansait tous les soirs, ou chez elle, avenue de Wagram. J’y croisais des hommes. » Et de révéler cette phrase que lui a dite l’un d’entre eux : « À un moment donné, il prend sous la table une pochette de disque, et me la montre en lâchant : ‘Ton père n’est pas ton père. Ton père, c’est lui.' » Des révélations fracassantes.
Article écrit avec la collaboration de 6Medias.
Crédits photos : RINDOFF-GUIREC / BESTIMAGE
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