Jean-Marc Sylvestre opéré d’un cancer de la prostate, sa sexualité au point mort : "Je ne bande plus"

Au cours d’un entretien accordé au Parisien lundi 17 mai 2021, Jean-Marc Sylvestre évoque, sans détour, les conséquences désastreuses de son cancer de la prostate sur sa vie sexuelle. Aujourd’hui guéri, le journaliste veut sensibiliser les Français au dépistage précoce de la maladie.

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C’est un sacré combat que livre Jean-Marc Sylvestre. Dans son ouvrage Tout n’est pas foutu ! paru le 14 avril 2021 aux éditions Albin Michel, le journaliste revient sans détour sur le cancer de la prostate qui l’a fait souffrir. Une maladie – se manifestant par plusieurs symptômes – ayant entraîné également une baisse de libido et qui a mis sa vie sexuelle à dure épreuve. « Voilà : je ne bande plus. Ma verge est morte, réduite à une vague présence sans vie, sans chaleur, un truc qui pendouille, une peau ridée par où passe l’urine, l’urine et rien d’autre. Je n’ai plus de sperme », commence-t-il notamment par écrire dans son livre, dont les bonnes feuilles ont été dévoilées dans un article du Parisien paru lundi 17 mai 2021.

D’ailleurs, lors d’un entretien accordé à nos confrères, l’ancien spécialiste de l’économie sur TF1 en dit un peu plus sur les « dix ans de galère » vécus en raison de ce cancer qui lui avait été diagnostiqué il y a plus de quinze ans. La maladie en était à un stade précoce. Il a alors eu le choix de se faire opérer, ou non. « Un ami médecin m’a dit : ‘tu es jeune, il faut que tu te fasses opérer' », se souvient-il auprès du Parisien. Pourtant, Jean-Marc Sylvestre hésite en raison des conséquences qui peuvent découler d’une telle opération. « Vivre oui, mais dans quel état ? » s’était-il demandé, craignant par exemple de subir des incontinences urinaires ou alors une incapacité à avoir un rapport sexuel en raison d’une perte d’érection.

« Ça s’est arrangé avec le temps »

Finalement, Jean-Marc Sylvestre décide de suivre les conseils de son ami médecin en choisissant l’ablation. Il décide de se tourner vers le meilleur chirurgien, « capable de m’extraire le crabe sans abîmer mon fusil de chasse », comme il le dit, de manière toujours très cash. Finalement, l’ex-chroniqueur de France Inter a retrouvé sa libido. « Cela a été compliqué, mais ça s’est arrangé avec le temps, et avec l’âge mes exigences ont peut-être aussi diminué », estime-t-il. Ainsi, Jean-Marc Sylvestre entend bien encourager les Français à se faire dépister précocement, à savoir, dès 50 ans. « Prenons exemple sur les femmes », préconise-t-il.

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