Accueil » Célébrités »
Jean-Jacques Goldman : le chanteur sort du silence pour une bonne cause
Dimanche 30 mai 2021, Jean-Jacques Goldman a signé une tribune dans le Journal du dimanche au côté de 1660 artistes au sujet de la loi sur l’empreinte environnementale du numérique. Engagé depuis des années, notamment auprès des Enfoirés, le chanteur sort de sa réserve pour soutenir une bonne cause.
- Jean-Jacques Goldman
Jean-Jacques Goldman figure chaque année en première position du classement des personnalités préférées des Français. Le dernier publié par le Journal du Dimanche, le 27 décembre 2020, n’a pas échappé à cette coutume. L’auteur et interprète qui vit désormais à Londres, refuse les prestations publiques. Un silence qui n’empêche pas ses fans de toujours penser à lui. S’il sort désormais de sa réserve, c’est pour mettre en lumière des causes qui lui tiennent à cœur. Dès 1985, Jean-Jacques Goldman s’est engagé auprès des Enfoirés dont il fut l’un des premiers membres au côté de Coluche. Mais son engagement est toujours intact : dimanche 30 mai 2021, Jean-Jacques Goldman est sorti du silence en signant une tribune, avec 1660 artistes, dans les colonnes du Journal du dimanche. Dany Boon, Gims, Zazie, Nathalie Baye, Julien Clerc, Sandrine Bonnaire, Hoshi, François Cluzet ou encore Soprano ont signé cet appel à ne pas réduire les revenus des artistes en réduisant les rémunérations liées à la copie privée. « Nous sortons d’une année sans spectacle, sans public, une année de lieux fermés, de culture sinistrée. Mais au moment où la vie culturelle en France commence à repartir, nous devons faire face à une autre bataille qui opposerait l’écologie à la culture », peut-on lire.
Des artistes en colère
Les artistes rappellent qu’en France, le public peut copier librement pour son propre usage des photos, musiques, films et séries. Les fonds générés par cette copie privée financent en grande partie les projets culturels dans l’Hexagone : « L’argent collecté grâce à la copie privée sert à aider chaque année 12.000 événements culturels. 64% des festivals de musique sont financés en partie par ce mécanisme. Deux cent mille auteurs, écrivains, cinéastes, artistes-plasticiens, photographes, scénaristes, auteurs-réalisateurs, auteurs de théâtre ou encore compositeurs de musique sont soutenus dans leur travail ». Si cette tribune est publiée en cette fin de mois de mai 2021, c’est parce que dans quelques jours, l’Assemblée nationale va débattre au sujet d’un amendement à la loi sur l’empreinte environnementale du numérique, qui réduira considérablement ces revenus. Mis en place en 1985, ce système de la rémunération sur la copie privée permet aux artistes de mieux gagner leur vie.
Source: Lire L’Article Complet