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Jean-Jacques Goldman fortuné ? Ce « seul signe extérieur de richesse » qu’il a osé arborer
Chanteur incontournable de la variété française, Jean-Jacques Goldman est aussi un compositeur de génie qui a écrit et produit quelques-uns des plus grands tubes francophones. À 71 ans, l’artiste se retrouve ainsi à la tête d’un sacré répertoire musical, mais aussi d’un vrai pactole…
Plus de 30 millions de disques vendus en son nom propre, dont sept albums studio et une compilation qui se sont écoulés à plus d’un million d’exemplaires chacun. Avec ce palmarès, Jean-Jacques Goldman est l’un des artistes les plus populaires de sa génération et l’un des plus gros vendeurs de disques français. D’autant plus que l’interprète de ‘Je te donne’ ne s’est pas contenté de composer des chansons pour son seul répertoire : il a aussi composé pour d’autres stars de la chanson française. Et pas n’importe lesquelles puisque c’est bien au frère du militant d’extrême gauche Pierre Goldman que Johnny Hallyday ou Patricia Kaas doivent certains de leurs tubes. Quant à Céline Dion, sa carrière est inséparable de leur collaboration qui commence en 1995 avec la composition de l’album D’eux et l’incontournable ‘Pour que tu m’aimes encore’. Cet opus de la chanteuse québécoise est tout simplement l’album francophone le plus vendu à travers le monde.
Si toutes ses ventes stratosphériques constituent un sacré palmarès en tant qu’artiste, ce sont aussi et surtout d’importantes sources de revenus en tant que compositeur. Chaque année, Jean-Jacques Goldman percevrait notamment près de 2 millions d’euros de droits d’auteur versés par la Sacem. Si le montant de sa fortune exacte n’est pas connu, il ne fait aucun doute que l’artiste de 71 ans est largement à l’abri quand même il a toujours conservé un train de vie d’une banale sobriété. Ni voitures de sport, ni montres de luxe ou villas démesurées… L’interprète de ‘Quand la musique est bonne’ semble vivre comme monsieur tout le monde. Une enquête du Point, parue ce jeudi 3 août, révèle néanmoins que le septuagénaire est l’heureux propriétaire d’un hôtel particulier situé dans le VIe arrondissement de Paris. Sauf qu’il n’en profite même pas en personne, mais y loge sa famille ou y a déjà accueilli son percussionniste pour le dépanner.
La discrétion et la modestie en héritage chez les Goldman
Retiré de la scène depuis 2004, Jean-Jacques Goldman est en quelque sorte l’anti-Johnny Hallyday. S’il a déménagé à Londres, en 2016, avec sa seconde épouse, ce n’est pas pour des questions d’exonération fiscale, mais bien pour offrir l’anonymat à ses filles cadettes Maya, Kimi et Rose, née respectivement en 2004, 2005 et 2007. Une volonté de ne pas se faire remarquer que l’auteur-compositeur-interprète aurait hérité de son père, selon nos confrères du Point. Immigré juif d’origine polonaise et ancien mineur arrivé en France dans l’entre-deux-guerres, ce résistant et ex-communiste lui aurait répété qu’« il faut faire attention à ne pas trop se montrer, à ne pas trop se mettre en avant ». Une modestie que Jean-Jacques Goldman a visiblement, à son tour, transmise à ses enfants dont ses deux aînés, Caroline et Michael, qui se sont illustrés dans leur domaine respectif cette année : psychologue pour enfants, Caroline Goldman a été invitée dans de nombreux médias pour évoquer les limites de l’éducation positive, tandis que Michael Goldman, cofondateur et président du label My Major Company, a endossé le rôle de directeur dans la dixième saison de la Star Academy lancée à la rentrée dernière sur TF1.
Article écrit en collaboration avec 6Medias.
Crédits photos : Agence / Bestimage
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