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"Je ne bande plus…", le journaliste de TF1, Jean-Marc Sylvestre, livre un témoignage bouleversant sur son cancer de la prostate et ses répercussions
Malade dans le plus grand des secrets, Jean-Marc Sylvestre vient de révéler dans son livre « Tout n’est pas foutu », avoir été touché par le cancer de la prostate il y a maintenant plus de quinze ans.
C’est sans doute le secret de sa vie. Mais également le combat de sa vie. Il y a maintenant quinze ans, les médecins ont décelé un cancer, au stade encore précoce, de la prostate de Jean-Marc Sylvestre. Une annonce bouleversante et une maladie qui fait peur, avec pour solutions, seulement deux options. Celle de se laisser mourir à petit feu pendant plusieurs années, avec une fin douloureuse, ou celle de guérir, mais avec des concessions… Finalement, une seule solution était imaginable, celle de tout faire pour s’en sortir.
Malheureusement, dans cette maladie, la guérison n’est pas un long fleuve tranquille, et les conséquences peuvent parfois être très lourdes pour les malades, voir irréversibles. C’est dans son livre, actuellement en vente, que le journaliste a décidé de se confier à ce sujet. Et s’il a gardé le secret pendant de nombreuses années, désormais, Jean-Marc Sylvestre est prêt à tout dire, même ses plus lourds aveux le concernant, son corps et lui.
« Ma verge est morte »
Pour la publication de ses confessions, Le Parisien a choisi de publier quelques extraits forts du livre de cet expert en économie, accompagnés d’un témoignage inédit de l’auteur. C’est ainsi qu’il explique sa lourde décision lorsqu’il apprend qu’il est atteint d’un cancer de la prostate, « Un ami médecin m’a dit ‘Tu es jeune, il faut que tu te fasses opérer’… Vivre oui, mais dans quel état ? ». Voilà ce que se répétait Jean-Marc Sylvestre face à la décision la plus importante de sa vie. Finalement, ce dernier va rapidement décider de se faire opérer, mais pas par n’importe qui, il veut celui « capable de m’extraire le crabe sans abîmer mon fusil de chasse« . Finalement, après l’opération, le pire cauchemar de ce dernier est bien arrivé : il souffre désormais d’une incapacité totale à avoir une érection, et ce, pour le restant de ses jours, « Voilà : je ne bande plus. Ma verge est morte, réduite à une vague présence sans vie, sans chaleur, un truc qui pendouille, une peau ridée par où passe l’urine, l’urine et rien d’autre. Je n’ai plus de sperme« , comme il l’évoque dans son ouvrage.
Finalement, avec le temps, s’il a décidé d’en parler à qui veut le lire, l’auteur a également pris du recul sur sa situation, « Cela a été compliqué, mais ça s’est arrangé avec le temps, et avec l’âge mes exigences ont peut-être aussi diminué.« . Une belle revanche sur la maladie, qu’il conclue par son récit sans langue de bois, à travers son livre.
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La rédaction
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