Accueil » Célébrités »
“Je n’ai rien fait de mal” : Cédric Jubillar continue de clamer son innocence
La paire de lunettes endommagée de Delphine Jubillar est « la seule trace matérielle d’une lutte entre les époux Jubillar », la nuit de sa disparition. Interrogé sur celles-ci, le 23 septembre dernier, Cédric Jubillar s’est une nouvelle fois défendu d’être impliqué dans l’affaire.
Une paire de lunettes pour seule et unique preuve ? Depuis la disparition de Delphine Jubillar dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, à Cagnac-les-Mines (Tarn), le corps de l’infirmière de 33 ans est introuvable. Que lui est-il arrivé ? Premier suspect dans l’enquête, mais toujours présumé innocent, son mari Cédric Jubillar ne cesse de nier son implication dans la disparition de son épouse. Interrogé sur la monture de la paire de lunettes de la mère de ses enfants, retrouvée « disloquée et endommagée », il répond lors de l’interrogatoire du 23 septembre dernier : « Je ne sais pas, je ne peux pas l’expliquer, j’en ai aucune idée », rapporte Le Parisien, ce jeudi 1er décembre.
Pourtant, elle serait la seule « trace matérielle d’une lutte entre les époux Jubillar, le 15 décembre 2020″. Avant de se défendre à nouveau : « Elle les a peut-être fait tomber, moi je ne sais pas (…). Elle a peut-être marché dessus, je n’en sais rien. Je ne lui ai pas porté de coups, je n’ai rien fait de mal à Delphine, je suis innocent« . Pourtant, une expertise a permis d’exclure le fait qu’une simple chute soit la cause de l’endommagement des lunettes, rappellent à nos confrères les juges d’instruction, Audrey Assemat et Coralyne Chartier. Elles auraient permis de confirmer « l’existence d’efforts dynamiques appliqués ‘de l’extérieur vers l’intérieur' », apprend-on.
Delphine Jubillar victime « d’un fou » selon Cédric Jubillar
La rupture constatée aurait nécessité « l’énergie minimale nécessaire » d’une « masse de 5 kg projetée à 21 km/h » pour être causée. Mis en examen depuis juin 2021 pour homicide volontaire par conjoint, Cédric Jubillar explique que son épouse « est déjà sortie plein de fois la nuit sans ses lunettes ». Une réponse aux interrogations des magistrates sur l’éventuelle promenade nocturne de Delphine Jubillar « suivie d’un enlèvement ou d’une séquestration est contredite ». Quand elles lui font remarquer « que le chien spécialisé de la gendarmerie, mobilisé dès le 16 décembre, n’a relevé aucune trace olfactive fraîche de la jeune mère autour de sa maison », le peintre plaquiste lâche : « Je ne sais pas quoi vous répondre ».
Quant au téléphone portable de la mère de famille, il serait resté – toute de la nuit de sa disparition – dans une zone restreinte qui inclut son domicile. Pour les juges, soit elle serait sortie de chez elle avec et « en aurait été rapidement privée par un agresseur autre que son mari ». Soit, « elle s’en serait débarrassée volontairement ». « Il a pu lui arriver tout et n’importe quoi, par exemple, un fou », lâche à nouveau Cédric Jubillar. Pour l’heure, l’enquête se poursuit et le principal suspect de l’affaire est attendu, ce vendredi 2 décembre, devant le juge des libertés et de la détention, au tribunal judiciaire de Toulouse. Pour rappel, les six dernières demandes de remise en liberté, déposées par ses trois avocats, ont toutes été rejetées par la chambre de l’instruction.
Pour rappel, Cédric Jubillar demeure présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu’à l’annonce du verdict final de l’affaire.
Crédits photos : Capture d’écran / BFMTV
A propos de
-
Abonnez-vous à vos stars préférées et recevez leurs actus en avant première !
-
Cédric Jubillar
Suivre
Suivi
-
Delphine Jubillar
Suivre
Suivi
Autour de
Source: Lire L’Article Complet