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Jane Birkin, 3 mois après sa mort, son petit-fils Roman prend la parole : “Nous étions très très proches”
Dans les colonnes de Paris Match, ce jeudi 19 octobre, Roman de Kermadec, le fils de Kate Barry, s’est confié sur les relations fortes qu’il entretenait avec sa défunte grand-mère, Jane Birkin.
Ce jeudi 19 octobre, Roman de Kermadec, petit-fils de Jane Birkin et fils de Kate Barry, décédée en 2013, a accordé une interview à Paris Match. Dans les colonnes de nos confrères, le jeune homme de 36 ans a accepté de revenir sur le travail de photographe de sa défunte mère, sur l’ancienne toxicomanie de celle-ci, mais aussi sur ses anciens liens avec sa grand-mère, décédée il y a déjà trois mois (le 16 juillet dernier) et qui laisse un grand vide derrière elle.
Il a d’abord expliqué avoir été « très, très proche » de la chanteuse et actrice britannico-française emportée à l’âge de 76 ans, notamment parce qu’il est le « premier petit-fils » qu’elle a eu. « Quand je suis né, elle n’avait que 40 ans. Dès que ma mère me refourguait à ma grand-mère, c’était le bonheur, elle était une femme pleine de vie et d’énergie », s’est remémoré avec tendresse Roman de Kermadec. Avant d’ajouter : « J’étais avec Lou [Doillon, la fille cadette de Jane Birkin, âgée de 5 ans de plus que lui, NDLR], qui était petite, elle aussi, et qui était comme une grande sœur pour moi. C’était génial. Tous mes meilleurs souvenirs d’enfance sont liés à ma grand-mère. »
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Une mamie toujours là pour profiter d’eux
Et si le fils unique de Kate Barry a autant aimé ces moments de vie partagés avec Jane Birkin et sa plus jeune fille, c’est notamment parce que sa grand-mère les avait rapidement initiés à son métier d’artiste et à la scène en les emmenant « dans ses tournées, au théâtre » et qu’il ne retient que du positif de ces instants suspendus. « C’était super-excitant. Dès qu’elle pouvait me prendre avec elle, elle le faisait. On a fait des voyages merveilleux, notamment en Afrique », a détaillé Roman de Kermadec, en indiquant que sa grand-mère l’adorait autant qu’il l’aimait et qu’elle a tout fait pour passer un maximum de temps en sa compagnie : « Notre lien n’était en aucun cas lié à une quelconque culpabilité. Elle a aidé sa fille, qui avait ses propres problèmes, comme elle a pu, en allégeant son quotidien, en me gardant très souvent. »
Article écrit avec la collaboration de 6Medias
Crédits photos : Jacovides-KD Niko / Bestimage
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Jane Birkin est la fille de David Birkin, un commandant dans la Royal Navy né en 1914. Il se marie avec l’actrice Judy Campbell en 1943. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il aide la Résistance française en convoyant de nuit, entre le Royaume-Uni et le Finistère, des combattants de la France libre. David Birkin et sa fille ont toujours été très proches.
Lorsque Jane Birkin se met en couple avec Serge Gainsbourg, de 18 ans son aîné, son père s’entend bien avec le chanteur. David Birkin décède par ailleurs cinq jours après la disparition de Serge Gainsbourg. Une tragédie dont l’actrice aura du mal à se remettre. Après ces deux décès douloureux, la chanteuse s’installe à Prat-ar-Coum, non loin de Lannilis, dans le Finistère. Un havre de paix breton devenu un refuge pour Jane Birkin. “Quelque chose en elle était cassé. Elle s’est accrochée à cet endroit”, témoigne un ami dans les colonnes du JDD en 2015.
Andrew Birkin est l’aîné de Jane Birkin. Il naît en 1945, presque qu’un an jour pour jour avant sa cadette. Très proches, frère et soeur ont toujours veillé l’un sur l’autre. Ils posent ici ensemble en 1996.
Assistant de Stanley Kubrick sur 2001, l’Odyssée de l’espace en 1968, Andrew Birkin se fait connaître en écrivant plusieurs scénarios : Le Joueur de flûte de Jacques Demy en 1972, Flame Richard Loncraine en 1975 ou encore Le Roi David de Bruce Beresford en 1985. Il travaille également à l’adaptation du roman d’Umberto Eco, Le Nom de la rose, réalisé par Jean-Jacques Annaud en 1986. Plus récemment, il collabore au scénario du film Le Parfum, tiré du roman de Patrick Süskind. Andrew Birkin est également passé derrière la caméra en réalisant, entre autres, Burning Secret en 1988 et Cement Garden (The Cement Garden) dans lequel joue en 1993 sa nièce Charlotte Gainsbourg.
Complices, Andrew et Jane Birkin ont grandi ensemble et partagé leurs joies et leurs peines, au fil des années. C’est ainsi que dans les années 1970, lorsque Jane Birkin s’est mise avec Serge Gainsbourg, son frère a développé une relation très forte avec son compagnon.
Si bien qu’en 2013, 12 ans après la disparition du chanteur, Andrew Birkin publie un livre de photographies inédites et intimes documentant l’histoire entre sa cadette et le musicien, appelé Jane & Serge. Un album de famille (éd. Taschen). Moments de tendresse, grossesse, premiers pas de Charlotte, repas entre amis, vacances en famille, éclats de rire, balades…Le grand frère de Jane Birkin livre aux adorateurs de l’ex-couple le témoignage de dix ans d’amour dont tout le monde se souvient encore. “Je suis tombée amoureuse de Serge. Andrew est tombé amoureux de Serge. Serge est tombé amoureux d’Andrew. Nous étions un trio”, s’était souvenue l’actrice lors de la publication du livre.
En 1965, alors qu’elle n’était âgée que de 17 ans, Jane Birkin épouse le pianiste et trompettiste de jazz britannique John Barry. Ce dernier, déjà marié une fois par le passé, est à l’époque déjà père. Une union difficile à encaisser pour les parents de la chanteuse, comme elle l’expliquait dans l’émission Thé ou café sur France 2 en 2017. “Il avait 13 ans de plus, il avait déjà été marié une fois, il avait eu un enfant avec la fille au pair… Il était vraiment quelqu’un de très dangereux, mes parents le pensaient, à juste raison”, se souvient Jane Birkin, qui est malgré tout allée au bout de cette histoire, contre l’avis de son père. “Finalement, je lui ai tordu le bras et il m’a laissé me marier. Mais pour lui, c’était une catastrophe : d’une, je faisais du théâtre comme maman, et de deux, je me suis mariée.”
Leurs deux années de mariage ne sont pas heureuses pour Jane Birkin. Pendant la promotion de son film Oh pardon ! tu dormais… en 1992, la réalisatrice raconte : “À l’époque où je vivais avec John Barry, on me donnait des somnifères pour que je ne fasse pas de bruit lorsque je pleurais.”
Interviewée en 2020 dans ELLE, Jane Birkin s’épanche un peu plus encore sur cette union complexe. “Quand je me suis mariée à John Barry à 18 ans, je n’étais qu’un visage recouvert de peinture, me cachant derrière un masque de maquillage. Je dormais avec un crayon pour les yeux sous mon oreiller. Je voulais pouvoir m’en mettre au cas où il se réveillerait dans la nuit… pour qu’il ne pense pas que j’ai des petits yeux de cochon. J’avais tellement de complexes, c’était fou. J’ai passé la majorité de mon temps à essayer de ressembler à un tableau de mode.”
De son mariage avec John Barry naît une fille, Kate, le 8 avril 1967 à Londres. Photographe portraitiste, celle-ci vit à Paris jusqu’à sa mort brutale, en 2013.
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