« J’ai souvent souhaité qu’elle disparaisse » : Beatrice d’York évoque sa dyslexie pour la bonne cause

La princesse Beatrice perçoit sa dyslexie comme un « immense cadeau ». Si elle était autrefois complexée par ce handicap, la petite-fille de la reine Elisabeth II en fait aujourd’hui une force. Pour communiquer sur cette condition, Beatrice d’York s’est engagée auprès de l’écrivaine Kate Griggs. Cette dernière est l’auteure d’ « Xtraordinary », un livre pour enfant mettant à l’honneur les personnes dyslexiques. Alors que ce vendredi 2 avril célèbre la journée internationale des livres jeunesse en Angleterre, la jeune femme a délivré un message fort dans une vidéo dédiée à la promotion de l’ouvrage. « Ce n’est un secret pour personne, j’ai lutté contre ma dyslexie quand j’étais enfant et j’ai même souvent souhaité qu’elle disparaisse », déclare-t-elle. « Je vois désormais cela comme un cadeau formidable, et je veux que chaque enfant dyslexique sache qu’il peut aussi puiser dans cette force. »

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Le livre de Kate Griggs énumère les nombreux talents des personnes dyslexiques et leurs atouts dans le monde du travail. L’autrice est aussi la fondatrice de l’association « Made by Dyslexia », dont la princesse est ambassadrice. Dans une autre vidéo parue à l’occasion de la sortie du livre, la fille du prince Andrew s’est dit reconnaissante « de travailler avec des organisations incroyables dont la mission est d’aider les dyslexiques à trouver leur superpouvoir. » Cette initiative rejoint celle de sa mère Sarah Ferguson, qui a lancé une chaîne YouTube de lecture à destination des plus jeunes.

Un projet authentique

La sœur d’Eugénie d’York s’était déjà exprimée sur sa dyslexie en 2020. « J’ai l’impression que nous avons vraiment la responsabilité de rectifier le tir autour de ce que peuvent vivre les jeunes en classe », expliquait-elle alors dans une vidéo de l’association « Made by Dyslexia ». « Je pense que ces moments de doute vous apparaissent parfois :  » Je ne suis pas assez douée, je ne suis pas assez intelligente, pourquoi ne suis-je pas comme les autres ? » », se rappelle la princesse Beatrice. Aujourd’hui, la lecture en ligne de cet ouvrage présente une occasion de normaliser la dyslexie.

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