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« J’ai moi-même failli lever le pied plusieurs fois » : Nicola Sirkis se confie sur l’organisation du concert-test d’Indochine
Ce samedi 29 mai à L’Accor Hotel Arena de Paris, Indochine se produira devant 5000 personnes durant un concert-test co-organisé avec l’Assistance publique des hôpitaux de Paris. Un petit évènement régit par de nombreuses contraintes qui ont bien failli venir à bout du moral du chanteur Nicola Sirkis.
Nicola Sirkis
C’est une première en France depuis le début de la pandémie mondiale de Covid-19. Ce samedi 29 mai à L’Accor Hotel Arena de Paris, le groupe Indochine et l’Assistance publique des hôpitaux de Paris organisent un concert-test devant rassembler 5000 spectateurs et spectatrices de moins de 45 ans. Des conditions inédites alors que le groupe IAM s’est notamment vu annuler le concert-test qu’il devait donner dans la ville de Marseille. Dans les colonnes de Paris Match, Nicola Sirkis s’est ainsi exprimé sur les nombreuses difficultés auxquelles le groupe a dû faire face, confiant également avoir failli annuler l’évènement : « J’ai moi-même failli lever le pied plusieurs fois, quand on m’a expliqué qu’il fallait mettre les crash barrières à 5 mètres de la scène. Ou que l’on ne pouvait pas avoir d’écrans géants parce qu’ils dégageaient trop de chaleur… », commence-il par expliquer.
« Deux mondes qui s’opposent »
Et ce n’était pas tout : « L’âge des participants aussi a été un très long débat, précise t-il par la suite. L’APHP voulait limiter le public aux 18/40 ans. Or on est venu chercher Indochine parce que c’est un groupe multigénérationnel. Donc j’aurais aimé aller au moins jusqu’aux gens de 50 ans. Ils ont tranché sur 45 finalement. » Ces « deux mondes qui s’opposent » ont finalement su trouver un terrain d’entente afin d’assurer la sécurité des participants : « La problématique se résume autour de deux mondes qui s’opposent et qui ne se connaissent pas : celui de la médecine qui veut faire de son mieux pour sortir de l’épidémie et le monde de la musique qui joue sa survie. Donc c’est normal que ce concert soit délicat. Mais bon, je crois qu’il faut se réjouir au final que l’APHP tente de trouver des solutions pour aider notre profession. »
Il faut également noter que le groupe ne sera pas rémunéré pour le concert, contrairement aux techniciens et aux équipes de sécurité : « Les techniciens, les roadies, les membres de la sécurité sont rémunérés par contre Indochine ne prend rien ! Et je finance moi-même une partie du concert à hauteur de 35 000 euros. Cela permet de payer l’écran géant, la réalisation des vidéos et l’équipe proche ». Un concert auquel assistera également le président de la République… Espérons que tout se passe bien !
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