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“J’ai fait des cauchemars terribles” : Marie Myriam revient sur le meurtre de son ami, en plein procès des suspects
Lundi 31 mai 2021 s’est ouvert le procès du meurtrier présumé de Mario R. et de son complice. Grande amie de la victime, la chanteuse Marie Myriam s’est exprimée sur ce terrible drame survenu en 2015, dans les colonnes du Parisien.
- Marie Myriam
C’est “la gorge serrée” que Marie Myriam s’était rendue au 36, quai des Orfèvres pour être entendue en tant que témoin par la brigade criminelle de Paris… sur une affaire de meurtre. Comme le révèle Le Parisien dans son édition du lundi 31 mai 2021, la chanteuse était l’une des plus proches amies de Mario R., assassiné le 23 novembre 2015 à son domicile. Ce sont les enquêteurs qui lui ont annoncé la mort de celui qu’elle considérait comme un “frère”, retrouvé sans vie, nu et ligoté dans son lit. Alors que s’ouvre le procès de son meurtrier présumé et de son complice, devant la cour d’assises de la capitale, Marie Myriam a accepté de se replonger dans ce douloureux souvenir auprès de nos confrères. “J’ai rapidement compris que j’étais l’une des dernières personnes à l’avoir eu au téléphone, le jour de sa mort”, raconte l’interprète de L’Oiseau et l’Enfant – dernière chanson à avoir sacré la France victorieuse de l’Eurovision, en 1977.
C’est quelques heures à peine après cet appel que le corps de Mario sera découvert par des amis qu’il avaient invités à dîner ce soir-là. Un désordre inhabituel règne alors dans la chambre de la victime : tiroirs ouverts, traces de sang sur les draps et coussins, outils disposés près de la dépouille… “Je ne peux pas imaginer les dernières minutes de vie de Mario, l’horreur qu’il a dû vivre. J’en ai fait des cauchemars terribles”, confie Marie Myriam aujourd’hui. L’ex de Patrick Sébastien – qui a par ailleurs perdu brutalement son mari, Michel Elmosnino, en 2013 – a appris des enquêteurs que Mario R. n’avait pas été torturé. Un maigre “soulagement” dans ce drame tragique. L’autopsie a en effet révélé que cet ancien steward de 52 ans était mort asphyxié dans une régurgitation, à cause du bâillon qu’on lui a enfoncé dans la bouche.
Le meurtrier présumé et son complice devant les tribunaux
Deux suspects avaient rapidements été identifiés : Maxim P. et Artémie T., deux jeunes moldaves sans-papiers. Le premier n’a été interpellé qu’en 2019, après avoir fui vers son pays d’origine, tandis que le second a été appréhendé par les forces de l’ordre française moins d’un mois après le crime. Ce dernier ne serait en réalité qu’un complice, et n’était pas présent sur les lieux au moment du meurtre. D’après ses dires, Maxim et lui cherchaient simplement à racketter un couple de “vieux” homosexuels supposés “pleins au as” : Mario R. et son colocataire. Les deux agresseurs présumés comparaissent à Paris dans le cadre de cette affaire, du 31 mai au 4 juin 2021. Maxim P. sera jugé pour vol avec violences ayant entraîné la mort, tandis qu’Artémie T. est accusé de complicité de vol avec violences. Aucune circonstance aggravante n’a été retenue, que ce soit pour l’homophobie ou l’état de vulnérabilité de la victime. Mario R. était en effet à moitié paralysé et aphasique depuis un AVC survenu quinze ans plus tôt. Malgré ce handicap, il restait “une force de la nature, un vrai soleil”, se souvient son amie encore endeuillée. Marie Myriam conclut finalement : “La misère ne justifie pas tout. Ils s’en sont pris à un handicapé, qui ne pouvait pas appeler au secours. C’est intolérable.”
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