Jacques Dutronc : ce jour où il a humilié sur scène Valéry Giscard d’Estaing lors d’un gala

Samedi 3 avril 2021, Jean-Marie Périer s’est souvenu de la fois où Jacques Dutronc avait embarrassé Valéry Giscard d’Estaing sur scène. Un souvenir qui l’amuse encore tant il lui rappelle l’esprit rebelle du chanteur.

Valéry Giscard d’Estaing

Jacques Dutronc

Jean-Marie Périer a l’esprit nostalgique. Le photographe replonge régulièrement dans ses archives pour témoigner des instants partagés avec les stars françaises. Le 8 mars 2021, il repensait à Françoise Hardy, avec laquelle il a eu une relation amoureuse. Si leur amour n’a duré que quatre ans, Jean-Marie Périer garde de précieux souvenirs de cette époque. Après l’avoir rencontrée en 1963, il est parvenu à la convaincre de se laisser aller face à son objectif. « Françoise détestait se faire photographier et elle n’avait aucune conscience de sa beauté. Je n’ai jamais vu plus séduisant et j’en suis tombé fou amoureux tout de suite. Pour la première séance, nous étions tous les deux très timides, on a marché dans Paris sans se dire un mot« , confiait-il à La Dépêche en 2013. C’est en repensant à ces premiers instants partagés lors d’une séance photo que Jean-Marie Périer a publié l’un de ses clichés sur son compte Instagram. « Françoise Hardy et ma Pomme. Oui je l’admets, je donnerais n’importe quoi pour revenir à ce jour-là ! »

Un chanteur rebelle

Si ses regrets d’avoir vu Françoise Hardy le quitter pour Jacques Dutronc semblent intacts, Jean-Marie Périer n’en reste pas moins fasciné par le chanteur. Le photographe l’a capturé dans sa pellicule à plusieurs reprises, comme ce jour de 1968, qu’il raconte sur son compte Instagram samedi 3 avril 2021. Le photographe a gardé de Jacques Dutronc un souvenir de rebelle, fou de scène : « Je crois qu’on ne peut pas imaginer aujourd’hui ce que Jacques était capable de faire sur les scènes françaises pendant les années 60. Aussi décontracté qu’impertinent ». A l’époque, Jacques Dutronc maniait l’impertinence avec enthousiasme. Il s’était notamment attaqué à Valéry Giscard d’Estaing. « Je me souviens du jour où à l’occasion d’un gala de charité donné au Théâtre des Champs-Élysées par Mme Giscard d’Estaing, on avait demandé à Jacques de chanter trois chansons. Après quoi, sur la scène, Valéry Giscard d’Estaing, alors ministre des Finances était venu dire un mot à propos de la cérémonie de son épouse. Lorsqu’il eut fini, Jacques vint le rejoindre et tandis que le futur Président de la République l’accueillait, Jacques se tourna vers la salle et dans un sourire narquois il dit :  » Moi de toute façon, au babyfoot je l’allonge quand je veux !  » Si mon souvenir est bon, il me semble que dans l’assistance il y avait Philippe Bouvard, lequel manqua de s’étouffer de rire ». Un grand souvenir !

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