INTERVIEW – Olympe (The Voice) : « Aujourd’hui, je suis plus fort que jamais »

En 2013, dans la seconde saison de The Voice, les téléspectateurs faisaient connaissance avec Olympe. Huit ans plus tard, il s’apprête à faire son retour avec un nouveau titre, mais pas que… Pour Gala.fr, le chanteur dévoile les surprises qu’il nous réserve.

Huit ans déjà que les téléspectateurs ont fait connaissance avec un certain Olympe. C’est dans la seconde saison de The Voice que le chanteur originaire d’Amiens a fait sensation. Après deux albums, il a repris sa carrière en mains, fait une grande pause, et s’apprête à revenir sur le devant de la scène. Olympe sortira le 7 mai prochain son nouveau single, Fort, annonciateur d’un futur album à sortir avant la fin de l’année. Le jeune homme que l’on retrouvera à la rentrée dans la saison all stars de The Voice, sur TF1, promet un « album positif » où les chansons nous feront nous sentir « plus forts« . Dans cette interview pour Gala.fr, Olympe s’est également confié sur son combat pour adopter un enfant avec son mari. Un entretien à coeur ouvert.

Gala.fr : Comment allez-vous depuis The Voice ?

Olympe : Ça va ! Après l’émission, je suis passé par plein d’états : l’excitation, le travail, les tournées… Après The Voice, ça a été un tourbillon, le rythme a été soutenu, je n’ai pu réfléchir à rien. Ça m’a même fait perdre pied. Je voyais le temps défiler. C’est-à-dire qu’après l’émission, mon grand-père et mon arrière-grand-père sont morts et je n’ai pas pu aller aux enterrements à cause de ces projets. Je me suis laissé bouffer et je n’ai pas été assez présent pour ma famille. Ensuite, je me suis beaucoup remis en question. Puis j’ai décidé de tout stopper, sauf les concerts.

Gala.fr : En 2013, vous aviez été jusqu’en finale de l’émission avec Jenifer. Quel souvenir gardez-vous de l’aventure ?

Olympe : C’était un rêve, et un cauchemar à la fin, non pas parce que j’ai perdu mais parce que j’ai été malade lors de la finale. J’étais frustré car je n’ai pas pu chanter comme je le voulais. Mais c’était une belle aventure, ça a changé ma vie. Je ne suis pas devenu Beyoncé, y’a encore du boulot, mais c’était l’émission a été un tremplin. Puis Jenifer a été une belle rencontre et j’ai été ravi de faire l’aventure avec elle.

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Gala.fr : Jenifer a-t-elle pris de vos nouvelles ?

Olympe : Elle m’a invité chez elle, et dès qu’elle passe à Lille en concert, où j’habite, on se voit ! Oui, on reste en contact.

Gala.fr : Et Yoann Fréget, le gagnant de la saison ?

Olympe : Non, et nous ne sommes pas recroisés. Mais j’espère qu’il va bien. Après, je n’ai plus trop de contacts avec les autres talents de ma saison.

Gala.fr : Après l’émission, vous avez signé un contrat avec Universal. Comment cela s’est déroulé ?

Olympe : Le premier album était un album de reprises qui est sorti à la fin de l’émission. Je regrette de ne pas avoir pris aux arrangements, je n’ai pas eu le choix. Alors, c’est cool, l’album a été disque d’or, mais j’aurais bien voulu plus de temps pour le concocter. Puis l’année suivante, le second album est sorti mais là encore, on ne me laissait pas choisir les arrangements. J’aurais dû m’imposer mais je n’ai pas osé. Ensuite, on m’a dit que l’album n’avait pas marché car je chantais mal sur celui-ci, et je trouve ça un peu facile à dire.

Gala.fr : Vous allez revenir dans The Voice à la rentrée, dans une saison all stars. Pourquoi avez-vous accepté ?

Olympe : Je trouvais que le concept que des anciens reviennent était cool, mais on ne va pas se mentir, c’est une belle vitrine pour peut-être sortir un nouvel album ensuite.

« J’ai passé le casting de Danse avec les stars »

Gala.fr : N’était-ce pas une grande prise de risques ?

Olympe : Oui, et c’est vrai que j’étais stressé. Je savais très bien qu’ils risquaient de ne pas se retourner sur moi, car ils ont des places limitées dans leurs équipes.

Gala.fr : Comment se sont déroulés les tournages dans les conditions covid ?

Olympe : Il n’y avait pas de public et c’était plus stressant. Et nous n’avions pas le droit aux accompagnants. C’était très bizarre.

Gala.fr : Il paraît que vous avez été contacté pour Danse avec les stars !

Olympe : Oui, il y a quelques années. J’avais fait des essais prometteurs, TF1 m’avait dit qu’ils ne pensaient pas que je dansais comme ça, mais je n’ai pas eu de nouvelles par la suite.

Gala.fr : Vous sortez un nouveau titre, Fort, sur l’acceptation de soi. Un besoin de faire le point ?

Olympe : Quand j’ai écrit le morceau, j’avais envie de tout casser. J’avais besoin de m’affirmer après une période de doutes. Depuis 2013, je me souciais de mon apparence et j’avais les gens qui me disaient de perdre du poids. Au final, je me suis plus concentré sur mon physique que sur la musique. À un moment, je me suis rappelé que je devais faire ce que j’aime : la musique.

Gala.fr : Vous a-t-on demandé de perdre du poids ?

Olympe : Pas la maison de disques, mais des gens de mon entourage artistique. On me disait : « Les émissions de télévision ne veulent plus de toi, on doit te cacher derrière un piano, alors il faut que tu perdes du poids, tu es trop gros. » Je me suis pris ça à 23 ans dans la tête. C’était une période compliquée, mais aujourd’hui, je suis plus fort que jamais.

Gala.fr : Récemment, vous avez même posé torse-nu sur Instagram !

Olympe : Ce n’était pas prémédité ! (Il rit) Je disais à mes amis que si je posais torse-nu sur Instagram, j’allais avoir plus de likes que d’habitude. Finalement, je me suis dit que c’était peut-être le moment d’exorciser des choses, et j’ai été surpris du nombre de commentaires bienveillants.

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Gala.fr : Dans votre quotidien, vous pouvez compter sur votre mari.

Olympe : C’est un grand soutien, il m’aide beaucoup. On a créé un label ensemble, on bosse ensemble. On a la même vision des choses, on s’écoute beaucoup et on fait en sorte que ça fonctionne et que tout aille dans le sens où on veut.

Gala.fr : Quid de l’adoption ? Souhaitez-vous avoir un enfant ?

Olympe : On a un agrément pour adopter depuis trois ans, mais c’est compliqué d’adopter en France. Concrètement, on a un agrément qui nous permet d’adopter un enfant qui a entre 3 mois et 4 ans, mais on nous fait comprendre que bon… Ils fonctionnent avec la construction psychique un papa et une maman, on n’arrivera pas à adopter, car nous sommes un couple gay.

Gala.fr : On pourrait vous proposer d’adopter un enfant avec un handicap !

Olympe : Oui, et on nous a fait comprendre qu’adopter un enfant trisomique, ça irait plus vite. C’est pas qu’on ne veut pas, mais c’est simplement que c’est une charge plus lourde qu’un enfant en pleine santé, et avec mon métier, c’est compliqué de donner l’attention nécessaire à un enfant qui est atteint de trisomie. Après, on a précisé au service d’adoption que nous ne sommes pas contre adopter un enfant qui a des problèmes de santé, car lorsqu’un enfant arrive au monde, on ne peut pas soupçonner certaines pathologies, c’est la vie !

Gala.fr : C’est totalement aberrant…

Olympe : C’est dingue car on nous dit qu’on peut adopter, mais il ne se passe rien ensuite. Je trouve que c’est un peu se foutre de la tête des gens. L’agrément dure cinq ans, on verra

« Notre agrément prend fin en 2023 »

Gala.fr : Allez-vous renouveler l’agrément dans deux ans ?

Olympe : Oui, on le renouvellera, mais c’est refaire des démarches, retourner voir des assistantes… C’est énervant, voire rageant, d’autant plus qu’on serait heureux d’être parents, mais ce qu’on veut, c’est aider un enfant, l’aimer.

Gala.fr : N’avez-vous jamais pensé à avoir recours à une mère porteuse à l’étranger ?

Olympe : Je comprends ceux qui font ça, mais nous, on préfère aider un enfant qui est déjà là, qui a besoin de nous.

Crédits photos : sparxstudio

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