INTERVIEW – Marlène Mourreau : « J’ai toujours été déçue d’être réduite à un physique »

C’est en Espagne que nous avons retrouvé Marlène Mourreau. La star des années 90, au physique incroyable, nous a accordé une grande interview à coeur ouvert. À 52 ans, elle a plusieurs projets sous le coude.

À 52 ans, Marlène Mourreau est toujours pleine de projets. L’animatrice et danseuse habite en Espagne où elle coule de beau jours et où elle prépare ses projets sous un beau soleil. Alors qu’elle aimerait revenir en France afin de participer à Danse avec les stars, elle a accepté de nous accordé une interview. Marlène Mourreau nous dévoile son rapport avec son physique et nous livre une facette de sa personnalité que l’on connaissait moins. Pétillante et survoltée, elle nous réserve encore bien des surprises.

Gala.fr : Pourquoi êtes-vous si rare dans les médias ?

Marlène Mourreau : C’est surtout que je n’habite pas à Paris mais en Espagne. Puis, il faut avouer que la Covid a un peu bloqué tout le monde…. C’était compliqué de se déplacer et c’est donc horrible pour les artistes qui ne peuvent pas se produire sur scène ou tourner, par contre, on laisse des gens s’entasser dans des avions. Voilà, c’était mon coup de gueule, et j’espère que tout rentrera dans l’ordre très vite. Puis, où est ma place à la télé française ? Je suis une artiste, une danseuse, je fais du burlesque. Dans quelles émissions, je pourrais me produire ? Il n’y en a plus.

Gala.fr : Avant la crise sanitaire, quels projets prépariez-vous ?

Marlène Mourreau : Je préparais un show en Espagne appelé Paris Latino, que j’ai déjà joué à Paris, d’ailleurs. Et j’aimerais retourner en France pour jouer ce spectacle. Pour tout vous dire, mon voeu cette année est de faire Danse avec les stars.

Gala.fr : Avez-vous passé les essais ?

Marlène Mourreau : Pas encore. Mon nom a été proposé, mais j’étais bloquée en Espagne à cause de la crise. Quand ce sera bon, j’espère que je pourrais y aller. Ce n’est pas parce que j’habite en Espagne que je ne peux pas faire des choses en France. (Elle rit)

« Patrick Sébastien m’a poussée à me présenter à la présidentielle en 1995 »

Gala.fr : On vous a beaucoup vu à la télévision. Quel est votre plus beau souvenir ?

Marlène Mourreau : Quand je faisais les Grosses Têtes (RTL) avec Philippe Bouvard. Ça m’a permis de connaître Patrick Sébastien et on a fait plein d’émissions ensemble. C’est même lui qui m’a poussée à me présenter à la présidentielle en 1995.

Gala.fr : Cette année a marqué un tournant dans votre vie !

Marlène Mourreau : Oui, car je suis partie en Espagne. On a été virés de TF1. Lui s’est retrouvé sur France 2 et moi à la télé espagnole. C’est dommage car les politiques ont droit de mettre leur nez dans le monde des médias, mais l’inverse n’est pas permis.

Gala.fr : Regrettez-vous d’avoir été candidate à la présidentielle ?

Marlène Mourreau : Non ! Les Français n’ont peut-être pas apprécié pour parti politique, mais en attendant, certains points de mon programme comme la légalisation du mariage homosexuel ont été votés quelques années plus tard. J’ai toujours été avant-gardiste.

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Gala.fr : Vous avez été première dauphine de Miss France 1986. Depuis, on vous a toujours rapporté à votre physique.

Marlène Mourreau : Les Français aiment se dire que les gens réussissent grâce à leur physique. Mais si je suis là 30 ans plus tard, c’est bien que j’ai un talent. En Espagne, j’ai joué dans des séries, pas en France, où on s’arrête à mon physique. J’ai toujours été déçue d’être réduite à un physique car je sais faire beaucoup de choses.

Gala.fr : On parlait de Patrick Sébastien. Avez-vous de ses nouvelles ?

Marlène Mourreau : Oui, on s’appelle de temps en temps. La dernière fois, il me racontait son départ de France 2, il n’était pas content. C’est dommage d’avoir viré un animateur si populaire. Vous savez, en Espagne, Patrick Sébastien est un modèle.

Gala.fr : En 2005, les téléspectateurs ont pu suivre vos péripéties dans Première Compagnie, sur TF1.

Marlène Mourreau : Oui, et c’était pas de tout repos. J’ai aussi été guest dans L’île des vérités en 2012 et ça ne s’est pas très bien passé. C’est difficile, quand on a plus de 40 ans, de s’entendre avec des gamins de 20 ans. Ils ont été un peu spéciaux, et c’est pour ça que je n’ai plus fait de télé-réalité après. Par contre, je ne serai pas contre faire Koh-Lanta.

« Mon fils est un très bon comédien »

Gala.fr : Vous êtes devenue maman d’un petit Gabriel en 2001. Quelles relations entretenez-vous avec lui ?

Marlène Mourreau : Nous sommes proches, quand il ne travaille pas. (Elle rit). Depuis qu’il est acteur, il n’arrête pas.

Gala.fr : En effet, il joue dans la version espagnole de la série SKAM. Ça doit vous rendre fière !

Marlène Mourreau : Oui, et dans une nouvelle série, HIT. Je suis fière de lui car je ne m’attendais pas à ce qu’il soit si bon comédien, si naturel. Je suis sûre qu’il pourrait cartonner au cinéma.

Gala.fr : À 52 ans, vous n’hésitez pas à poser dans le plus simple appareil sur les réseaux sociaux !

Marlène Mourreau : J’ai toujours été bien dans mon corps, et tant qu’il tient la route, je poserai dénudée ! Puis, mon fiancé est photographe de nu érotique, donc on fait des shootings érotiques, ou comiques. J’ai toujours été un peu clown, en réalité. Je ne vais devenir bonne-soeur car j’ai 52 ans et que je suis maman.

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Gala.fr : D’ailleurs, comment réagit votre fils à ces photos sexy ?

Marlène Mourreau : Il a eu du mal car il était très protecteur, mais maintenant, il a compris que sa mère était un personnage. Puis il ne peut pas changer de mère ! (Elle rit)

Gala.fr : C’est vrai que ce n’est pas ce que l’on retient principalement de vous…

Marlène Mourreau : C’est vrai, pourtant, j’ai toujours essayé de semer la bonne humeur.

Gala.fr : Quelle image avez-vous en Espagne ?

Marlène Mourreau : On a une image très positive de moi, pas celle d’une pétasse, d’une provocatrice. Les espagnoles sont olé olé, donc elles suivent ma façon de penser et sont rigolotes comme moi. En France, c’est différent.

Crédits photos : DR

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