INTERVIEW – Maëva Coucke dans Fort Boyard : « Ça me plairait d’y incarner un personnage ! »

Ce samedi 8 juillet, Maëva Coucke revient se frotter aux épreuves du jeu télévisé Fort Boyard diffusé sur France 2. Pour cette occasion, l’ancienne Miss France 2018 est revenue sur cette expérience pas comme les autres.

Maëva Coucke est prête à relever tous les défis du Père Fourras. Ce samedi 8 juillet, l’ancienne Miss France 2018 pousse ses limites dans un nouveau numéro de Fort Boyard, diffusé sur France 2. Depuis maintenant cinq ans, la pétillante Nordiste est une grande habituée de ce jeu télévisé présenté par Oliver Minne. Si ses nerfs seront parfois mis à rude épreuve, la jeune femme de 29 ans n’hésitera pas à se surpasser pour défendre les couleurs l’association ARSEP (Fondation pour la recherche sur le sclérose en plaques). Membre de l’équipe du chanteur Vianney, elle a accepté de revenir sur cette nouvelle participation auprès de Gala.fr. Rencontre.

Gala.fr : Dans quel état d’esprit êtes-vous avant cette nouvelle participation à Fort Boyard ?

Maëva Coucke : J’ai deux sentiments quand je vais à Fort Boyard. Je suis contente car j’aime me challenger et je le fais pour une association. Chaque année, ça me motive pour y retourner. Et de l’autre côté, il y a quand même de l’appréhension. On sait qu’il y a des nouvelles épreuves, on ne sait pas à quelle sauce on va être cuisiné. On a toujours la petite crainte de tomber sur des épreuves qu’on redoute ou qu’on n’aime pas.

Gala.fr : Vous êtes une grande habituée de Fort Boyard depuis votre élection à Miss France 2018, qu’est-ce qui continue de vous plaire dans ce programme ?

Maëva Coucke : Ce sont les rencontres avec les membres de l’équipe. On fait toujours de belles rencontres. Je pense que c’est la puissance de ce programme. On galère tellement ensemble tout au long de la journée qu’on se serre tous les coudes. En s’encourageant comme ça, on crée très vite des liens assez forts. On se fait des amis pendant cette seule journée.

Gala.fr : Avez-vous une voire plusieurs anecdotes à nous dévoiler concernant le tournage de cette émission ?

Maëva Coucke : J’ai une anecdote très marrante que je ne sais toujours pas expliquer aujourd’hui. Mon équipe a cru que j’étais une infiltrée (elle rit) ! Alors que pas du tout ! En fait, j’ai des piercings aux oreilles. On met du sparadrap sur ceux que je ne peux pas retirer. Je les protège au max. À la fin de la journée, lorsque nous étions dans la salle pour se restaurer, j’ai retiré le collant. Et là, il y a Joe-Wilfried Tsonga qui me regarde et qui me dit : ‘Ce n’était pas une oreillette ?’ J’ai explosé de rire ! Il m’a dit qu’il avait vraiment cru que j’étais une infiltrée. Je n’arrêtais pas de leur dire : « Les gars ! Je fais tout pour que vous gagniez, c’est clairement pas possible ! Sinon, j’aurais été là pour vous mettre des bâtons dans les roues ! »

Gala.fr : Un de vos coéquipiers a-t-il réussi à vous surprendre ?

Maëva Coucke : C’est clairement Vianney ! Il est très très fort ! Il était archi-motivé car c’est lui qui a choisi l’association. J’avoue que j’ai été assez stupéfaite de le voir aussi fort dans les épreuves. Je pense qu’il va bluffer tout le monde !

Gala.fr : Pour cette nouvelle participation, y a-t-il une épreuve que vous redoutiez plus qu’une autre ?

Maëva Coucke : Pour le coup, elle est déjà passée donc j’ai l’esprit tranquille (elle rit) ! C’est la maison des poupées. En soi, je n’ai peur de rien. La seule chose qui me terrifie, ce sont les mygales. Enfin, les araignées tout court. Du coup, j’avais assez peur de tomber sur cette épreuve. Et forcément, il y a une année où Olivier Minne (le présentateur, ndlr) a dit que je faisais la maison des poupées. Mais j’ai refusé et ça a été coupé au montage. Ils ont respecté le fait que je ne pouvais pas le faire. C’était vraiment inenvisageable. Je crois que je faisais un arrêt cardiaque dans la cellule (elle rit) !

« Fort Boyard est assez dur car je n’ai aucun cardio »

Gala.fr : Il y a aussi eu une autre épreuve au cours de laquelle vous aviez perdu votre sang-froid. C’était lors de votre première participation en 2018. Vous étiez paniquée dans le jacuzzi du Père Fourras.

Maëva Coucke : En soi, j’étais en panique oui et non. En fait, on ne sait pas ce qui va nous tomber dessus. Il y a toujours beaucoup de suspense car on se demande ce qui va tomber du seau. Une fois que je voyais ce qui était dans le bain, ça allait. Ce qui est le plus écoeurant, c’était le deuxième bain avec les crapauds et les grenouilles. Ils se mettaient sur nous, c’était hyper gênant. Ça fait cinq ans que je le dis, je fais sur le Fort des choses que je ne ferai nulle part ailleurs. Il nous pousse à nous challenger et à faire des choses qu’on ne ferait absolument pas ailleurs. Je pense que c’est vraiment la magie de ce programme.

Gala.fr : Suivez-vous une petite préparation physique avant votre participation ?

Maëva Coucke : Pas du tout (elle rit) ! J’essaye de le faire un minimum car je ne suis pas du tout sportive. Je fais zéro sport. Autant dire que Fort Boyard est assez dur car je n’ai aucun cardio et que les épreuves sont assez physiques. Surtout celles sur des tapis roulants. Quand on n’a pas de cardio, c’est assez dur. J’ai morflé dans beaucoup d’épreuves (elle rit) ! Pendant le confinement, je mettais Pamela Reif sur YouTube. J’ai gardé cette habitude de faire des petites séances de fitness. J’en ai fait un peu avant Fort Boyard. Mais honnêtement, c’est plus pour me donner bonne conscience. L’année où nous sommes sortis du confinement et qu’il y avait encore le couvre-feu, j’étais à Dubaï pendant un mois et demi. J’ai fait du sport tous les jours, ça ne m’était jamais arrivé de toute ma vie. Et quand je suis rentrée en France, j’ai tourné Fort Boyard. Ça a été l’année la plus facile pour moi. Je remarque qu’il y a une vraie différence lorsqu’il y a une préparation physique ou non.

Gala.fr : Vous avez été récemment opérée des cordes vocales, est-ce que cette intervention pouvait vous empêcher de participer à Fort Boyard ?

Maëva Coucke : Non, ça allait. En soi, c’était à moi de jauger et de ne pas crier comme une folle. C’est vrai qu’on a l’habitude de parler assez fort quand les coéquipiers sont dans les épreuves. Mais il y avait beaucoup de mecs dans notre équipe, je leur disais : « Cris car je ne peux pas trop le faire ». Mais ça va, je savais que ça ne serait pas trop gênant pour les épreuves. Après, j’avoue que la production a un peu l’habitude car chaque année je leur dis où j’ai été opérée (elle rit) ! Il y a une année, je m’étais fait opérer des yeux au laser pour une myopie. Je crois que c’est la seule année où j’ai refusé d’y participer. Je ne pouvais pas mettre les yeux sous l’eau.

Gala.fr : Quel est votre meilleur/pire souvenir lors de vos participations à Fort Boyard ?

Maëva Coucke : Mon pire souvenir est d’avoir mangé des yeux de poisson chez notre ami Willy Rovelli qu’on adore (elle rit) ! Ça a une texture assez bizarre. C’était très très écoeurant et c’est dur à avaler. C’est vraiment l’épreuve la plus dure. Après, mon meilleur souvenir remonte à ma première participation en 2018. J’étais la capitaine comme j’étais Miss en titre. Je me souviens du moment où on nous a annoncé la somme récoltée pour l’association. Ça a été le plus beau moment pour moi car je me suis dit qu’on avait franchi les étapes avec brio et qu’on était arrivé jusqu’au bout. Nous n’allions pas repartir les mains vides et c’était le principal. C’est toujours un très bon souvenir d’aller dans la salle des trésors et de voir les pièces tomber. C’est vraiment exceptionnel !

Gala.fr : Si l’on vous propose de retenter l’aventure Boyard en 2024 serez-vous partant ?

Maëva Coucke : (Elle rit) ! Je pense que je serai toujours partante pour retourner sur le Fort. Après, je vais peut-être me prendre une annnée off de Fort Boyard car je le fais tous les ans. Mais oui, j’y retournerai !

« Être représentante Miss France m’a pris énormément de temps »

Gala.fr : L’ancienne Miss France, Delphine Wespiser, a incarné la Juge Blanche et Rouge dans Fort Boyard. De votre côté, incarner un personnage du Fort vous tenterait ?

Maëva Coucke : Franchement, je pense que ça me plairait de jouer un personnage dans Fort Boyard. J’avoue que je suis assez fan du personnage qu’a Delphine. Camille Cerf l’a aussi été dans Boyard Land. En général, elles ont des rôles assez sympathiques donc je ne serai pas contre l’idée.

Gala.fr : Bien souvent vous participez au programme avec d’autres reines de beauté. Quelles sont vos relations avec les Miss ?

Maëva Coucke : Je m’entends bien avec la plupart des Miss. Après, je suis plus proche de certaines que d’autres. C’est une grande famille les Miss. Par exemple, l’année dernière, j’ai fait Fort Boyard avec Diane Leyre (Miss France 2022, ndlr). Je pense que cette aventure nous a clairement rapprochées. Je l’avais croisée pendant son élection mais je la connaissais peu. Fort Boyard nous a vraiment rapproché. Elle m’a toujours appelé sa grande sœur des Miss, comme quoi.

Gala.fr : Petit tour en arrière. Vous avez été sacrée Miss France 2018. Ce concours a chamboulé votre vie.

Maëva Coucke : Oui, carrément ! Être représentante Miss France m’a pris énormément de temps. Au cours de cette année de règne, on n’est pas du tout maître de son planning. C’est normal, on doit aller dans les régions pour partir à la rencontre des Français. Notre vie privée en prend vraiment un coup. Quand notre vie professionnelle prend beaucoup de temps, ça pêche de l’autre côté.

Gala.fr : En parlant du concours, les conditions pour prétendre au titre de Miss France ont évolué, qu’en pensez-vous ?

Maëva Coucke : Je pense que c’est bien d’évoluer car il faut vivre avec son temps. C’est bien d’élargir les portes pour permettre à plus de femmes de se présenter au concours Miss France car c’est très sélectif. Après, en soi, un concours est sélectif. C’est comme un concours de médecine ou de gendarmerie. Par contre, je ne suis pas d’accord avec tous les changements qui ont été faits. J’ai envie de dire, les goûts et les couleurs ne se discutent pas. Certains points n’auraient pas dû changer pour essayer de préserver les familles et les mariages. Je pense aux enfants. Si leur maman est élue Miss France, j’ai un peu peur pour eux. Ils vont peut-être avoir l’impression qu’on leur arrache leur maman pendant un an. Elle va être hyper sollicitée. Après, si ça arrive, j’ose espérer qu’il y aura une organisation spéciale qui sera faite. Je pense que c’est jouable. Rien n’est impossible !

« J’espère, un jour, pouvoir me dire que je suis pilote »

Gala.fr : Depuis votre sacre en 2018, vous avez su mener votre bonhomme de chemin. Vous êtes égérie et plus récemment vous participez à plusieurs courses automobiles. Comment vous est venue cette passion ?

Maëva Coucke : C’est dur d’en parler aujourd’hui car j’ai un ami qui est décédé de sa passion. Il a récemment été mon coach sur le Bugatti au Mans. C’est une très belle passion qui nous rappelle que la route est assez dangereuse. En soi, c’est génial ! J’adore être sur circuit. Pour autant, je ne me dis pas pilote. Par contre, je suis une très bonne co-pilote (elle rit). Je suis vraiment amatrice. J’aime progresser. Lorsque je suis sur un circuit et que j’ai des coachs à mes côtés, ce sont les meilleures parties de plaisir que je peux avoir. Je sais que je vais être bien conseillée et que je vais progresser. J’espère, un jour, pouvoir me dire que je suis pilote. J’aimerais bien le faire professionnellement mais ça demande beaucoup de temps. C’est comme dans n’importe quel sport, il faut s’entraîner et pratiquer tous les jours pour se perfectionner. Or, je sais que je manquerai de temps pour devenir professionnelle. J’ai quand même dans un coin de ma tête l’envie d’aller faire un stage au Mans pendant une semaine ou deux. Je pense que ça se fera.

Gala.fr : Depuis plus d’un an, vous vivez une belle histoire d’amour avec François Bonifaci. Vous avez réussi à lui partager votre passion ?

Maëva Coucke : François me suit dans pas mal de choses et il arrive à me suivre (elle rit). L’automobile, ce n’est pas sa passion. Lui, c’est le foot. C’est un Marseillais. Mais il s’amuse autant que moi quand je l’amène sur des voyages presses ou sur un circuit. Il a pu découvrir ce monde qu’il ne connaissait pas trop. Finalement, il a adoré. Ça va faire un an et demi qu’on est ensemble avec François. C’est cool car on aime beaucoup de choses en commun. On arrive à faire plein de choses et à prendre beaucoup de plaisir à deux.

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Gala.fr : Quels sont vos projets ?

Maëva Coucke : Il y a en un, purement personnel, qui risque de prendre du temps. Et puis, j’espère continuer de faire encore plus de choses dans l’automobile. C’est-à-dire, plus de rallye. Aujourd’hui, mes créneaux sont vraiment le maquillage et l’automobile. Je veux donc essayer de me renouveler au max pour conseiller au mieux les personnes qui me suivent.

Crédits photos : Laurent VU / ALP / France TV

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