INTERVIEW – Les souvenirs de Miss France d’Amandine Petit : “Le soir de mon élection, le monde s’est écroulé”

Ce samedi 16 décembre, l’une des trente Miss régionales décrochera le titre de Miss France 2024 et succèdera à Indira Ampiot. Un fabuleux destin qu’a connu Amandine Petite, sacrée Miss France 2021. À l’aube de cette élection, l’ancienne reine de beauté s’est confiée à Gala.fr.

Et la Miss France 2024 est… Ce samedi 16 décembre, lors d’une cérémonie spectaculaire organisée au Zénith de Dijon et diffusée en direct sur TF1, l’une des trente Miss régionales remportera le titre tant convoité et succédera à Indira Ampiot. Un nouveau sacre qui rappellera de nombreux souvenirs à Amandine Petit. Le 19 décembre 2020, la Miss Normandie a reçu la prestigieuse couronne des mains de sa prédécesseure, Clémence Botino. Pour Gala.fr, la jeune femme a accepté de revenir sur cette soirée qui a chamboulé sa vie.

Gala.fr : Comment vous êtes-vous retrouvée au concours de Miss France ?
Amandine Petit :
Tout a commencé en 2015 lorsque j’ai rencontré Malika Ménard, Miss France 2010. C’est d’ailleurs mon papa qui m’a un peu poussé à prendre une photo avec elle. Si j’avais suivi mon intuition, je serais passée devant elle et c’est tout. Lors de notre échange, Malika m’a dit qu’il fallait que je m’inscrive à un concours de mannequin puis de Miss Normandie. Sur le coup, je ne l’ai pas fait car je n’ai pas du tout confiance en moi. C’est donc Malika Ménard qui m’y a inscrite directement. Deux jours après, je suis au lycée, et je reçois un coup de téléphone du Comité de Miss Normandie. Ils m’ont demandé si je souhaitais continuer l’aventure. L’opportunité était trop belle et j’ai fini première dauphine. Comme quoi, on ne réussit pas tout du premier coup. Je trouve que c’est un beau message d’espoir. Car, cinq ans après, j’ai décidé de me représenter. Chaque année, tout le monde n’arrêtait pas de m’en parler. Donc, à la fin de mon Master 2, je l’ai fait spontanément. Mais franchement, si je n’avais jamais croisé le chemin de Malika Ménard, je ne l’aurais jamais fait !

Gala.fr : Comment ont réagi vos proches à cette participation ?
Amandine Petit
: La première fois, mes parents étaient extrêmement contents et très fiers. De base, ce n’était pas un rêve pour moi de faire Miss France. C’était plus pour montrer à ma famille que je pouvais être moins timide et que je n’étais pas seulement cette petite fille qui n’ose jamais rien dire et qui se fait marcher dessus par ses camarades. Il faut dire que j’étais très très timide. Même s’ils étaient admiratifs de me voir faire un projet pour moi-même, mes parents avaient un peu peur. C’est normal, c’est une aventure qui prend quand même beaucoup de temps et c’est l’inconnu.

Gala.fr : Dans quel état d’esprit étiez-vous le soir de Miss France ?
Amandine Petit
: C’était très particulier. Lors de mon élection, nous étions en pleine année du Covid et il n’y avait pas de public. Je me suis donc sentie comme au moment des répétitions. Je n’avais pas l’impression d’être sur le prime de Miss France, et en même temps, je ne me rendais pas compte que derrière ce petit bouton rouge il y avait 8 millions de téléspectateurs. J’étais apaisée et pas autant stressée que j’avais pu l’imaginer. Je voulais juste profiter du moment car je savais que ça ne serait qu’une seule fois dans ma vie. J’ai seulement eu un pic de stress au moment des cinq finalistes. Je ne comprenais pas ce qui se passait. Mais sinon, j’étais beaucoup plus stressée deux jours avant, au moment du grand oral.

Gala.fr : Est-ce que vous avez appréhendé la fameuse question de Jean-Pierre Foucault ?
Amandine Petit
: Oh oui, bien sûr ! J’avais très peur parce que c’est une question de société. Les gens pensent qu’on la connaît à l’avance mais je peux vous assurer que ce n’est pas le cas. On sait juste que ce sera une question sur la géopolitique, l’économie, les problèmes dans le monde, c’est très très vaste. C’est Sophie Thalmann qui m’a posé la question. J’avais trouvé ça tellement beau car quand j’étais petite, j’allais voir son mari qui était joker à l’hippodrome de Deauville-Clairefontaine. Comme il est de la région, je pariais toujours sur son cheval. Du coup, j’ai vraiment trouvé ça incroyable qu’elle me pose la question.

https://www.instagram.com/p/CXqc6UOL_vc/

A post shared by Amandine Petit (@amandinepetitoff)

>> PHOTOS – Miss France 2024 : découvrez les 30 Miss Régionales

Gala.fr : Quel est votre pire/meilleur souvenir du soir de l’élection ?
Amandine Petit
: Mon pire souvenir est le moment du top 15. Je suis appelée, je retourne dans les backstages pour me changer et je me rends compte que la Miss Nord-Pas-de-Calais, qui est toujours ma meilleure amie d’aventure, ne fait pas partie du top 15. Je demande alors pour la retrouver. Et là, on me dit que les 15 finalistes sont séparées des autres candidates. Ça a été le pire moment. Comme je ne pouvais pas la voir, une larme m’a échappé. Je voulais seulement la réconforter et lui dire que j’allais me battre pour nous deux. Quant à mon meilleur souvenir, c’est évidemment le moment où on me dit que je deviens Miss France. Je n’y croyais pas car, que ce soit pour le top 15 et les cinq finalistes, j’étais toujours appelée la dernière. Je me disais tout le temps que c’était terminé pour moi. Ce moment est tellement inattendu !

Gala.fr : Quelle a été votre première pensée lorsque vous avez été élue ?
Amandine Petit
: (elle rit) Une fraction de seconde avant d’être élue Miss France, je me suis demandée ce que je faisais ici. Plein de questions se sont bousculées dans ma tête : ‘Qu’est-ce que c’est être Miss France ? Qu’est-ce que tu vas faire ? Qu’est-ce qui t’attends ?” En fait, j’étais totalement perdue. Et là, quand j’entends que je suis Miss France, c’est le néant ! Le monde s’est écroulé, j’ai perdu pied. Je ne comprends plus ce qui se passe. J’ai tellement mal aux pieds mais je ne les sens plus. Tout est dénué de sens, c’est impressionnant. Je me souviens que ma copine Miss Nord-Pas-de-Calais est venue et a sauté dans mes bras. Les premiers mots, que j’ai eus au micro de Jean-Pierre Foucault, étaient : ‘Si mes professeurs me voyaient maintenant, ils n’en croiraient pas leurs yeux !” Comme quoi, tout est possible. Quand je réécoute cette phrase, je me dis : ‘Mais qu’est-ce qu’il t’a pris de dire ça ?’ (elle rit). Et en même temps, j’en suis très fière.

Gala.fr : Si vous aviez la possibilité de changer quelque chose, que feriez-vous ?
Amandine Petit
: Je ne changerais rien du tout ! Peut-être que j’essayerais d’être une meilleure danseuse pour essayer de prendre plus de plaisir lors des chorégraphies (elle rit). Honnêtement, j’étais très très nulle. Merci aux danseurs qui étaient là pour m’accompagner pendant le show. Sans eux, j’aurais pu faire un massacre du prime de Miss France tellement je ne sais pas danser. Comme quoi tout est possible, un an après, j’étais sur le parquet de Danse avec les stars (elle rit). C’est incroyable !

Gala.fr : En quoi votre sacre à Miss France a chamboulé votre vie ?
Amandine Petit
: Mon sacre a chamboulé ma vie car du jour au lendemain mon nom a été connu. Ma vie est devenue publique. Et surtout, j’ai pu toucher du bout du doigt tout ce qui me paraissait impossible. Le lendemain de Miss France, je me suis retrouvée dans une suite extraordinaire du Palais Royal Monceau avec des personnes qui me regardaient avec un immense respect. Alors que je ne comprenais pas ce qui se passait. J’ai souvent été très émue de toute l’attention qu’on me donnait car je ne viens pas de ce monde. C’est peut-être ça qui m’a permis de toujours rêver de la vie que j’ai vécue et surtout de la vie que je continue de vivre. Avec les rencontres, l’accès à des endroits extraordinaires, les expériences folles et les relations avec les médias, Miss France change une vie. J’ai poussé des portes que je n’aurais jamais pu pousser. Ça n’a plus rien à voir avec ce que je faisais avant. Mais en même temps, ça m’a bien formé et j’en suis ressortie mentalement avec dix ans de plus. Par contre, la personnalité qu’on a ne doit pas changer. J’ai mis un point d’honneur pour ne pas changer mes valeurs, mes attitudes et mes relations avec les gens qui m’ont toujours entouré. Quand je suis chez moi, je ne suis pas Miss France, je suis Amandine Petit.

Crédits photos : BESTIMAGE / Montage Gala.fr

A propos de

  • Amandine Petit

À découvrir en images

PHOTOS – Miss France 2024 : découvrez les 30 Miss Régionales


Lola Turpin, 19 ans, a été élue Miss Aquitaine le 3 septembre 2023 à Bordeaux. Passionnée de sport et étudiante en marketing internationale, Lola Turpin s’inscrit dans les pas de sa mère, Virginie, qui a participé à l’élection Miss France en 2022.

Lounes Texier, 19 ans, a été élue Miss Poitou-Charentes le 1er septembre 2023. Originaire de Périgné dans les Deux-Sèvres, elle est étudiante en 2ème année de licence d’arts du spectacle est notamment passionnée de maquillages en tout genre.

Oriane Mallet, 22 ans, a été élue Miss Auvergne le 24 septembre 2023. La jeune femme suit actuellement une licence marketing et communication en alternance. Compétitrice dans l’âme, elle est pratique le basketball.

Noémie Le Bras, 21 ans, a été élue Miss Bretagne 2023 le 29 septembre 2023 à l’Océanis de Ploemeur. L’étudiante est actuellement en 1ère année de Master Gestion des Ressources Humaines au sein de l’entreprise KRAMPOUZ.

Luna Lacharme, 18 ans, a été élue Miss Bourgogne 2023 le 8 octobre 2023 à Châlon-sur-Saône. La jeune femme est actuellement en première année de Bachelor Marketing Communication à Lyon. En parallèle, elle pratique le basket-ball depuis 10 ans.

Autour de

Source: Lire L’Article Complet