Interview de Jérôme Anthony : “À Nancy, je retrouve ma famille, mes objets, mon univers”

Lorsqu’il n’est pas avec Cyril Lignac dans “Tous en cuisine” sur M6 ou sur les scènes de France pour jouer et chanter, l’animateur hyperactif aime se poser à Nancy, sa ville natale.

France Dimanche : Né à Nancy, vous êtes un Lorrain pure souche ?

Jérôme Anthony : Totalement. Mes parents y sont nés aussi, du reste.

Retournez-vous souvent à Nancy ?

Bien sûr ! En fait, c’est mon adresse principale : mes deux garçons, Simon et Joseph, mes parents, mes copains d’enfance m’y attentent de pied ferme !

“Mes deux fils m’y attendent de pied ferme !”

Vous avez commencé la radio très jeune dans votre ville ?

En 1983, Pascal Matyja, le premier producteur de Charlélie Couture, venait tout juste de lancer la radio Rockin’Chair. Un article de Charlélie dans un journal a poussé ma mère – ma meilleure attachée de presse – à le contacter car j’avais l’intention de devenir chanteur. J’avais 14 ans. Pour me faire patienter, il m’a proposé de faire de la radio. L’animation m’a très vite séduit et j’ai mis mon premier projet de côté.

Y avez-vous une maison de famille ?

J’ai ma maison où mon plus jeune fils Joseph, 18 ans, me rejoint dès que j’arrive. Je m’occupe du jardin, je bricole, je fais de la musique. Là-bas, j’éprouve du réconfort. C’est mon repère indispensable. Je passe mon temps avec mes parents, mes enfants, mes amis. J’y retrouve aussi mes objets, mes souvenirs, mon univers.

Que ne faut-il pas manquer de visiter ?

La place Stanislas, évidemment ! C’est ma priorité dès que je reviens à Nancy : le café du matin, un déjeuner en terrasse, un apéro entre amis. J’adore cette place, elle est grandiose ! L’espace est impressionnant, la lumière, magique, l’énergie qu’elle dégage me remplit.

Que peut-on goûter sur place ?

Moi, je fonce à la première boulangerie pour savourer un pâté lorrain, même en milieu de journée. Il n’y a pas d’heure pour ça…

Signalez-nous quelques bonnes tables que vous fréquentez ?

Évidemment les restaurants de la place. J’aime aussi me promener dans la vieille ville et vais jusqu’à ce que l’on appelle la « rue gourmande », la rue des Maréchaux, en fait, pour y redécouvrir d’excellents restos. Sans oublier le restaurant étoilé de Roxane et Charles Coulombeau, La Maison dans le parc, pour les amateurs de belles tables.

Quelles sont vos activités préférées ?

Faire que le temps file le plus lentement possible. J’aime flâner, écouter de la musique, me balader… Ce sont finalement des plaisirs simples, mais essentiels.

“Il n’y a pas d’heure pour déguster un pâté lorrain !”

Quel est le souvenir le plus important qui vous revient à l’esprit quand vous pensez à Nancy ?

Je garde celui, très précieux, de mes grands-parents et de mes parents. Gigi et Jean-Claude sont toujours en activité à la boutique qui porte mon nom, Anthony. Mes fils me demandent sans cesse quand je vais rentrer. Je pense aussi à mes amis, bien sûr. Je n’ai malheureusement pas assez de temps pour voir tous ceux que j’aime.

Quelles spécialités conseillez-vous ?

Les macarons de La Maison des sœurs Macarons, des sachets de bonbons à la bergamote. On peut s’offrir un objet (des verres, un vase) en provenance des célèbres cristalleries Daum et Baccarat, et rapporter dans sa valise une bonne bouteille d’alcool de poire.

Propos recueillis par Alicia COMET

Et aussi…

Heureux sur les planches !

À 55 ans, il promène son humeur joviale et ses bons mots sur les scènes de l’Hexagone avec la pièce Un avenir radieux, une comédie écrite par Élodie Wallace et Manu Rui Silva. Sa tournée de trente-six dates, entamée mi-septembre, finira à la fin mai prochain.

Sur les routes de France

« J’ai eu un été chargé avec Tous en cuisine sur M6. La rentrée a, elle aussi, été bien dense car j’ai fait la promotion de mon single Pour un flirt, de la pièce de théâtre Un avenir radieux et de la tournée Totalement 80. Et je pars sur les routes de France. J’attends la reprise de Tous en cuisine avec impatience. Bref, je n’ai aucun risque de m’ennuyer en cette fin d’année ! »

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