Insultes et menaces de mort : Kenza (Loft Story) a vécu l’enfer

A l’occasion des vingt ans du lancement de Loft Story, Kenza Braiga, l’une des candidates emblématiques, s’est confiée sur les difficultés rencontrées après le jeu. Comme elle l’a confié à nos confrères d’Ici Paris, la haine de certains téléspectateurs restera gravé dans sa mémoire.

A propos de


  1. Kenza Braiga

Si c’était à refaire, Kenza Braiga passerait son tour. Il y a vingt ans, elle intégrait la maison de Loft Story, programme de télé-réalité inspiré de Big Brother. Nous sommes à l’époque en 2001, et le phénomène, encore inconnu en France, va prendre des proportions telles que les candidats de l’émission seront adulés comme de véritable stars. Parmi eux, une jeune Kenza, alors âgée de 23 ans. Celle qui a intégré le jeu naïvement se souvient aujourd’hui du retour compliqué à la réalité. « Mon fort caractère a été mal perçu et interprété. Celle célébrité soudaine m’a complètement dépassée. J’ai reçu des témoignages de sympathie mais aussi des insultes et des menaces de mort et ma mère a été confrontée à cette violence verbale. Cette haine était incompréhensible« , a-t-elle confié à Ici Paris.

Alors que C8 a préparé une soirée événement en direct avec Benjamin Castaldi pour fêter les 20 ans de l’émission, les souvenirs sont intactes dans la mémoire de Kenza. Aujourd’hui âgée de 44 ans, l’animatrice de radio et journaliste a tourné la page. Comme elle l’a confié à nos confrères, elle ne prendrait pas les mêmes décisions si elle pouvait revenir en arrière. « Le prix à payer pour se reconstruire est trop élevé. J’imaginais que cette aventure allait m’ouvrir les portes de la radio. Au contraire ! Cela m’a mise en difficulté et j’ai dû faire mes preuves deux fois plus qu’une autre. Je me suis accrochée car j’avais la rage« .

« On ne sort pas totalement indemne »

Bon nombre de candidats ont été fragilisés par l’émission, à commencer par Loana, qui combat aujourd’hui ses démons. Christophe et Julie, deux anciens candidats de l’émission, se sont quant à eux reconstruits loin de la capitale et s’opposeraient fermement à ce que leur fils participe à un jeu de télé-réalité. Une surmédiatisation néfaste selon Kenza, qui a déclaré : « Forcément, quand tu passes de l’anonymat le plus total à une notoriété fulgurante comme celle-là, il faut avoir les épaules extrêmement solides pour pouvoir rebondir à bon escient. C’est une expérience dont on ne sort pas totalement indemne« 

Crédits photos : Christophe Clovis / Bestimage

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