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« Inenvisageable », « hypocrite » : Marlène Schiappa fermement opposée au retour d’Adrien Quatennens à l’Assemblée
Marlène Schiappa n’approuve pas le retour d’Adrien Quatennens à l’Assemblée nationale en tant que « non inscrit » jusqu’à la fin de sa suspension par La France Insoumise. La secrétaire d’État y voit une « approche à géométrie variable » de la part du parti de gauche.
Ancienne secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes au sein des deux gouvernements Philippe, de 2017 à 2020, Marlène Schiappa a un avis bien tranché sur l’avenir politique d’Adrien Quatennens. Interrogée par Paris Match en marge d’un déplacement à l’ONU à New-York, ce mardi 20 décembre, cette dernière estime que le retour de l’élu LFI, en tant que parlementaire, devrait être « inenvisageable ». « Il ose dire dans le presse qu’il veut continuer à recevoir des femmes victimes de violences conjugales, mais (…) je ne connais pas une femme victime de ces faits qui ait envie d’aller se confier à un homme jugé coupable d’avoir frappé sa femme et de l’avoir harcelée téléphoniquement », souligne-t-elle. Pour rappel, Adrien Quatennens a été condamné, le 13 décembre par le tribunal judiciaire de Lille, à quatre mois de prison avec sursis et 2 000 euros de dommages et intérêts pour violences conjugales sur sa compagne avec laquelle il est en instance de divorce.
Désormais secrétaire d’État chargée de l’Economie sociale et solidaire et de la vie associative, l’autrice féministe dénonce une « approche à géométrie variable » « assez hypocrite » de la part du parti fondé par Jean-Luc Mélenchon concernant cette affaire judiciaire. « Pour eux, la présomption d’innocence ne comptait pas quand elle concernait des hommes d’autres partis. Maintenant que (Quatennens) est condamné en justice, ils nous expliquent que finalement ce ne serait pas si grave de frapper sa femme », s’indigne-t-elle auprès de nos confrères.
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“Fais ce que je dis, mais ne fais pas ce que je fais”
Marlène Schiappa n’est pas la seule à réclamer le départ définitif d’Adrien Quatennens de l’Assemblée nationale et plus généralement de la scène politique. « Pourquoi ne pas démissionner, ne pas se retirer ? La France insoumise a fait la leçon à la terre entière : la simple mise en accusation valait démission. Vous deviez démissionner, au mépris de nos règles les plus élémentaires, celles de droit. Et là, on voit que chez eux, il n’y a pas de problème. C’est ‘fais ce que je dis, mais ne fais pas ce que je fais' », s’est également offusqué Jordan Bardella sur le plateau de Quelle Époque ! (France 2) le 17 décembre.
Article écrit en collaboration avec 6Medias.
Crédits photos : Jonathan Rebboah / Panoramic / Bestimage
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PHOTOS – Julie Gayet, Sophie Marceau, Marlène Schiappa, retour sur leur engagement pour les droits des femmes
Difficile de faire plus féministe que Julie Gayet. Lors de la journée des droits de la femme, l’actrice a déploré que les femmes soient souvent positionnées les unes contre les autres, indépendamment de leur volonté . « On a vu ces dernières années avec le mouvement #MeToo une libération de la parole (…) Un mouvement est né et c’est dommage d’essayer d’opposer les femmes, on a toujours envie de les opposer, on a toujours envie qu’elles se crêpent le chignon, et moi je me sens féministe« , a-t-elle expliqué.
Depuis qu’elle a rejoint le gouvernement d’Emmanuel Macron, Marlène Schiappa lutte contre les discriminations et affiche un féminisme engagé. Mère de deux enfants, la femme politique de 39 ans s’est laissée aller à quelques confidences sur ses filles, âgées de 10 ans et 14 ans, notamment le fait qu’elles soient « déjà très féministes, antiracistes et engagées ». Décidée à leur transmettre de belles valeurs, l’épouse de Cédric Bruguière peut être fière d’elles.
« La honte ! », s’était exclamée Adèle Haenel lors du sacre de Roman Polanski dans la catégorie du meilleur réalisateur pour son film « J’accuse » en 2020. Que ce soit pour la nomination de Gérald Darmin nommé au ministère de l’Intérieur ou bien lors du scandale #metoo, l’actrice a toujours affiché fièrement son engagement. Dans un entretien accordé à Madame Figaro en 2016, Adèle Haenel ne peut concevoir le féminisme comme un accessoire. « Je n’ai pas de ‘côté féministe’, assure-t-elle. Je suis féministe simplement parce que j’ai envie d’exister. »
« Je suis féministe. Je défends les femmes », déclarait Sophie Marceau sur le plateau de BFM TV, le 13 septembre 2016. Régulièrement, l’actrice apporte son soutien pour le droit au choix des femmes, comme celui de ne pas avoir d’enfants. Et lorsque la liberté conditionnelle de Jacqueline Sauvage -condamnée à 10 ans de prison pour avoir tué son mari violent- a été refusée par le tribunal d’application des peines de Melun, Sophie Marceau s’est indignée sur Twitter. « Encore une fois, le sort des femmes est non reconnu par la justice ».
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