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"Ils avaient un gourou", Anne Roumanoff se lâche sur ses parents et le milieu bourgeois dans lequel elle a grandi
Visage phare de l’humour français, Anne Roumanoff accordait récemment une interview à Mouloud Achour sur le plateau de "Clique". Une occasion pour l’humoriste de revenir sur son enfance à Paris.
Invitée de Mouloud Achour dans le dernier numéro de l’émission Clique diffusée sur Canal +, Anne Roumanoff s’est longuement confiée sur son parcours. Au cours de cet entretien, l’humoriste de 58 ans est également revenue sur son enfance dans le 17e arrondissement de Paris, un milieu à la fois « atypique » et « traditionnel », a-t-elle expliqué. « Mon père faisait des voyages en Inde. Ils avaient un gourou en Inde. C’était quand même assez rare à l’époque », a-t-elle lancé le sourire aux lèvres.
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« Je ne me sentais pas comme tout le monde »
Malgré cette particularité, la maman d’Alice et Marie estime avoir grandi « dans un milieu assez bourgeois ». Un milieu au sein duquel elle ne se sentait pas toujours à sa place. « Il n’y avait pas de problème d’argent, mais je ne me sentais pas comme tout le monde », a-t-elle fait savoir. Selon elle, sa différence venait avant tout de ses parents et de son appartenance religieuse. « J’étais au lycée Carnot, personne n’avait de parents qui avaient des gourous en Inde. Je n’étais ni juive ni catholique. C’était compliqué ». Et de poursuivre : « Les juifs faisaient plein de réunions entre eux et moi ma famille était d’origine juive, mais elle ne pratiquait pas. Il y avait aussi les week-ends de l’aumônerie ou je n’allais pas ». Durant toutes ses années, Anne Roumanoff a subi un certain « rejet » de la part de ses pairs.
« Le fait que je ne me sentais pas appartenir à une classe sociale précise, même si j’étais dans la bourgeoisie, du coup j’observais toutes les classes sociales pour savoir comment ça marchait. J’étais curieuse. » Exit le lycée, c’est à Sciences Po que l’ex de Philippe Vaillant a poursuivi ses études. Malheureusement, ce sentiment de rejet n’a fait que s’accroître sur les bancs de la prestigieuse école. « Quand j’ai été à Sciences Po après, à l’époque c’était très enfermé socialement, c’était la bourgeoisie du 7e arrondissement, je n’avais pas d’imper Burberry, je n’avais pas de foulard en soie. J’ai pris tous ces codes-là à ce moment-là ». De touchantes confidences.
V.B
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