« Il pique des colères d’enfant » : Emmanuel Macron dézingué par un ancien ami

En décidant de ne pas reconfiner le 29 janvier dernier, Emmanuel Macron s’opposait à la pression des scientifiques. Une décision polémique née d' »un caprice narcissique », selon un de ses anciens amis.

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  1. Emmanuel Macron

Cette décision du 29 janvier est loin d’avoir fait l’unanimité. Malgré les préconisations des experts et de son Premier ministre, Jean Castex, Emmanuel Macron n’a pas reconfiné le pays. En coulisses de cette décision, à laquelle les chiffres de contamination semblent aujourd’hui donner raison, « un caprice narcissique ». C’est en tout cas la version d’un ancien ami du chef de l’État, que l’on peut lire dans un long portrait d’Emmanuel Macron que Le Point publie ce 17 février.

« Il pique des colères d’enfant ! Il nous dit : ‘Vous me faites chier, je ne confine pas !' », confie cet ancien ami qui n’hésite pas à dézinguer Emmanuel Macron. Ce 29 janvier, s’est effectivement joué un véritable coup de théâtre. Le président de la République décide de s’émanciper des épidémiologistes qui le pressent pour un nouveau confinement, face à la menace des variants. Lui qui a fait valoir l’importance des blouses blanches depuis le début de la crise sanitaire va-t-il se les mettre à dos ?

Une colère victorieuse ?

Trois semaines après cette décision à contre-courant, les cas de coronavirus et les hospitalisations sont en baisse. « Autour de moi, notamment au niveau international, les gens disent chapeau. Les Français en sont fiers », s’était félicité Roland Lescure, le président LREM de la commission des affaires économiques de l’Assemblée, dans les colonnes du Figaro.

Emmanuel Macron n’en serait pas à sa première « colère ». Celui qui pourrait vouloir briguer un second mandat ne manque d’ailleurs pas de le faire savoir quand il est mécontent. « J’en ai marre de ces scientifiques qui ne répondent à mes interrogations sur les variants que par un seul scénario : celui du reconfinement, » avait-il lancé au cours d’un récent Conseil de défense sanitaire. On se souvient également de la grosse colère du mari de Brigitte Macron, le 27 janvier, lorsqu’il a découvert qu’un dîner qu’il avait prévu à l’Elysée avec les membres de sa garde rapprochée avait fuité dans la presse. Une « colère » donc pas si isolée. Mais en tout cas, jusqu’ici celle du 29 janvier s’avère payante.

Crédits photos : Romain Gaillard/Pool/Bestimage

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