Harry Roselmack : ses propos sans filtre sur les violences policières

Le 3 janvier 2021, Télé Star a publié un entretien dans lequel Harry Roselmack évoque sa position sur les violences policières en tant que fils de CRS.

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Pour la sortie de son dernier ouvrage, Nouvelles d’après 20 h, co-écrit avec Michel Douard, Télé Star a publié un entretien le 3 janvier 2021 avec Harry Roselmack. Pendant l’interview le premier journaliste noir à présenter le 20 heures de TF1 a accepté d’aborder un sujet sensible : les violences policières. Si le journaliste de 47 ans a participé à la manifestation contre les violences policières, il avoue au cours de l’interview qu’en tant que fils de CRS :  » il n’y a aucun dilemme à avoir. Car quand on aime les forces de l’ordre, on n’accepte pas qu’elles se comportent comme ça« . Le présentateur de Sept à huit l’affirme : « Je ne suis pas opposé à la police, simplement à ses dérives« .

Ce n’est pas la première fois qu’Harry Roselmack parle de l’importance qu’il trouve à militer contre les violences policières, alors qu’il est lui-même fils de policier. Selon nos confrères de Voici, le 2 juin 2020, le présentateur avait déjà participé à la manifestation à l’appel de la soeur d’Adama Traoré. Il avait détaillé sa position dans une publication Facebook. Et le mari de Chrislaine Roselmack martelait déjà à l’époque : « En tant que citoyen, j’ai un respect de principe envers le travail des forces de l’ordre de mon pays. En tant que fils de CRS, j’ai un attachement affectif pour la police« .

« J’ai une haute idée de nos forces de l’ordre »

D’emblée pour éviter toute confusion, Harry Roselmack avouait : « Mon père, l’homme le plus intègre et honnête que je connaisse, nous disait souvent à quel point cette honnêteté, cette intégrité était nécessaire dans son métier. Il était conscient de son rôle, du poids des armes dont il disposait pour l’exercer et de la responsabilité qui lui incombait. »

Pour le père de famille, même si cela demande de la « désobéissance civile« , il est juste de demander aux forces de l’ordre de montrer un dévouement « exemplaire » : « Dévoués, courageux, probes, justes, dénués d’opinions personnelles ou de pulsions violentes dans l’exercice de leur métier. J’ai une haute idée de nos forces de l’ordre. C’est pour cela que je suis allé manifester ce 2 juin à Paris contre les violences policières malgré l’interdiction. »

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