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George Clooney : cette paralysie qui ne passe pas !
Derrière les sourires Ultra Brite et les what else charmeurs, se cache un homme blessé. En cause, de vieux traumatismes qui continuent de le hanter…
On le connaît plein d’esprit, enchaînant vannes et punchlines en interview. Mais ce 26 janvier, c’est un George bouleversé que l’on a découvert… Un George ne parvenant pas à masquer les blessures de son enfance et les séquelles qu’il en conserve. Ce jour-là, l’acteur de 61 ans est l’invité du Jimmy Kimmel Live ! Et l’animateur est tout fier de montrer une photo de lui ado, avec un drôle de sourire asymétrique. Rigolo? Pas pour George, non. “Je vais vous dire quelque chose avant que vous ne fassiez des blagues, interrompt-il. À cette époque, j’avais une paralysie de Bell et la moitié de mon visage ne bougeait plus.” Sur le plateau, le silence se fait et tout le monde tente de digérer la révélation.
Il faut dire que le comédien n’a que peu parlé de la maladie qui l’a pourtant traumatisé… Il a 13 ans lorsqu’il est frappé par ce syndrome, dû à un nerf crânien endommagé. Alors qu’il boit du lait, lors d’un repas au restaurant en famille, le contenu de son verre se met à dégouliner : un côté de sa bouche est paralysé. Quelques minutes plus tard, son visage le pique, sa langue s’engourdit et ses yeux n’arrivent plus à se fermer. Pour le jeune garçon, c’est le début d’un calvaire… Il était déjà brocardé en classe pour sa dyslexie, mais, cette fois, les railleries virent au harcèle- ment. En cours, ses camarades l’appellent Cloon-Dog, pour souligner son air de basset triste. D’autres le rebaptisent Frankenstein! Aujourd’hui encore, il dépeint cette période comme “ la pire de sa vie”. “J’ai été moqué et insulté. J’étais anéanti”, soufflait-il même au Mirror en 2003.
Ses camarades l’appellent Frankenstein !
Une situation d’autant plus pénible qu’il a bien du mal à passer inaperçu : son père, Nick, étant un journaliste-star à la télé, George est scruté à la loupe. Avec sa sœur aînée, Adelia, ils ne peuvent faire un geste sans que tout le monde ne le com- mente, dans la petite ville du Kentucky où les Clooney ont fini par s’établir après d’incessants déménagements. De quoi supporter encore plus mal cette paralysie qui va le défigurer pendant de longs mois… Il sortira de l’épreuve avec douleur, mais en ayant développé une qualité : l’humour. “Ça l’a beau- coup affecté, admettait son père, Nick Clooney, au Huffington Post. Mais il se moquait de lui-même avant que les autres ne le fassent.” Un aveu qui rompt le mythe de George clown-né… Le rire, il ne l’a développé que pour ne pas pleurer.
Enfant timide, mais très exposé à cause de sa star de père, George était moqué pour sa dyslexie.
Maëlle Brun
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